PAROLE À MAGED SAMY

LE PRÉSIDENT DU LIERSE, MAGED SAMY, A ENRÔLÉ UN NOUVEAU DIRECTEUR TECHNIQUE, TOMASZ RADZINSKI, ET UN VICE-PRÉSIDENT, WALTER GROOTAERS. IL NE LUI MANQUE PLUS QU’UN ENTRAÎNEUR.

Pourquoi Tomasz Radzinsky est-il un bon DT pour le Lierse ?

Maged Samy : Il était déjà mon premier choix il y a deux ans, alors qu’il jouait pour nous, mais il ne se sentait pas prêt. Tomasz est respecté pour ses qualités footballistiques et humaines, ici comme à l’étranger. Notre académie de jeunes doit nous valoir de nombreux talents et Tomasz en fera la promotion à l’étranger.

Vous avez renvoyé des gens que vous aviez vous-même engagés.

Je n’ai pas toujours effectué les bons choix.

Vous aimez prendre les décisions vous-même. Un DT qui exécute vos ordres n’aurait-il pas été préférable à une personnalité telle que Radzinski ?

Je sais écouter les autres et je préfère travailler avec des gens qui me donnent leur avis au lieu de m’obéir aveuglément.

Quand allez-vous choisir un entraîneur ?

Je voulais attendre l’avis de Tomasz, qui a proposé un nom qui figurait également sur ma short-list. Nous allons faire le forcing pour lui. L’identité du nouveau coach sera de toute façon dévoilée avant la fin des PO2.

Hein Vanhaezebrouck ?

Non. Hein figurait bel et bien sur ma liste. C’est un des meilleurs entraîneurs belges. A mon arrivée au Lierse, il y a cinq ans, Courtrai était en D2 comme nous. Hein a toujours sublimé le rendement de son équipe.

Regrettez-vous d’avoir embauché Hany Ramzy ?

Non car il a fait ce que je lui avais demandé, soit assurer le maintien, même si j’espérais de meilleurs résultats. Comme Chris Janssens, il a manqué de chance. Pourquoi les avoir renvoyés si ce n’était qu’une question de poisse ? Ils ne trouvaient pas les solutions que le noyau leur offrait, ils ne jugeaient pas bien les qualités de leurs joueurs.

Quelles erreurs avez-vous commises cette saison ?

J’en ai commis beaucoup dans ma vie comme au Lierse mais cette saison, je ne vois pas. J’ai été très critiqué au Nouvel-An quand j’ai amené six joueurs égyptiens mais Aboumosalam et Shebata nous ont quand même été très utiles.

Avant le Beerschot, vous avez déclaré que si vous étiez rétrogradé, vous recommenceriez simplement en D2. Est-ce vrai ?

Oui. J’aurais rempli mes obligations et reformé une équipe en D2. Je ne me vois pas tomber en faillite et tout recommencer plusieurs échelons plus bas. Il faut assumer ses responsabilités.

Pourquoi vouliez-vous Walter Grootaers comme vice-président ?

Dès mon arrivée, Walter a toujours aidé le Lierse de son mieux, de la touche. Puisqu’il a mis fin à sa carrière musicale, il a le temps. Comme Radzinski, il a un nom, ce dont le Lierse a besoin pour se profiler.

Quel est votre objectif pour la saison prochaine ?

Les joueurs de l’académie ont encore besoin d’un an pour se développer. Nous devons former une bonne équipe, apte à vivre une saison tranquille. Le noyau sera constitué de 25 joueurs, dont 6 à 7 nouveaux.

Après la trêve hivernale, vous avez déclaré ne plus vouloir payer d’indemnités de transfert.

Je persiste, ce qui ne veut pas dire que je dois me rabattre sur le second choix. Les clubs ne font pas toujours preuve de respect à l’égard de certains joueurs, qui peuvent s’épanouir ailleurs, comme Rachid Bourabia, Farag et Aboumosalam.

Initialement, vous vouliez vendre des jeunes talents mais seul Kawashima vous a rapporté de l’argent, comme peut-être bientôt Dolly Menga si Torino lève son option.

Lokeren a payé le transfert de Milos Maric et Daylon Claasen était sur le point de passer un test à Everton quand il s’est blessé pour six mois. Or, l’indemnité de transfert était considérable.

PAR GEERT FOUTRÉ

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