Parole à – Logan Bailly {Genk}

Le club vous a demandé de moins râler ?

Logan Bailly : Oui mais le football est ma passion et me permet de nourrir femme et enfant. Quand je perds 5-1, je ne puis sourire. Il m’arrive sans doute d’exagérer mais j’ai du mal à me contenir.

Certains trouvent que vous perdez les pédales.

Mon jeu comporte beaucoup de risques. Et puis, j’ai des amis au Standard, à Anderlecht et au Club. Ils m’ont raconté que leurs entraîneurs leur demandaient de rester le plus longtemps possible devant moi quand je dois relancer le ballon. Pour me ralentir, car ma rapidité de relance était un gros atout la saison passée. Sur les hauts ballons, je suis souvent poussé aussi. Il y a un an, j’étais nouveau. Maintenant, je dois confirmer et prester, mais je n’ai que 22 ans.

Sortez-vous davantage que la saison passée ?

Non, mais il suffit qu’on me voie boire une bière à six heures du soir sur une terrasse pour raconter que j’étais ivre à onze heures. C’est malheureusement inhérent au statut de footballeur pro. Je ne puis rien contre ces ragots.

On flatte votre classe mais on vous reproche aussi votre manque de concentration…

C’est possible.

Vous ne pourriez vous motiver que pour les grands matches.

La motivation est automatique lors d’une affiche, c’est normal, mais je suis capable de prester dans les petits matches. J’ai quand même préservé mes filets contre Roulers…

Vous faites de la musculation ?

Je prends soin de moi depuis toujours. J’ai levé le pied pendant quelques années mais ces derniers mois, je me rends tous les jours au fitness.

Parce que vous n’atteigniez plus votre meilleure forme ?

Non, parce que c’est presque l’été (il rit) !

Vous avez embauché un nouveau manager : Antoine Ettori, frère de Jean-Luc Ettori, le directeur sportif de l’AS Monaco. En prévision d’un transfert à l’étranger ?

Non, un manager vous aide aussi à régler des contrats de sponsoring, des problèmes d’auto, de maison… Pendant la trêve, je n’ai discuté avec aucun club.

Partez-vous du principe que vous serez toujours à Genk la saison prochaine ?

Jusqu’à présent oui mais si Genk opte pour un autre portier…

Tenez-vous compte du fait que vous vivez peut-être vos derniers mois au Racing ?

Oui. Je sens que mes deux collègues, Sinan Bolat et Davino Verhulst, s’impatientent. La situation est difficile.

MATHIAS STOCKMANS

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