Panini :  » Lukaku nous aide à vendre du rêve « 

Pour leur 39e album, Panini et Thierry de Latre du Bosqueau ont marqué le coup : parrainage par Romelu Lukaku avec signature individualisée de 500 vignettes dynamiques, vignettes de la D3 et de la D1 dames, grand concours avec 1.000 cadeaux à gagner, etc.

Lukaku est le premier parrain de Panini : pourquoi lui ?

Thierry de Latre du Bosqueau : C’est devenu la politique de Panini dans plusieurs pays. Encore fallait-il trouver un footballeur fédérateur en Belgique. Nous ne voulions pas d’un mercenaire qui incarne une image de bizness pur et dur. Panini tient à rester un vendeur de rêves aux yeux des enfants. Une société de marketing sportif nous a conseillé de contacter Lukaku. Personnellement, j’avais des doutes. Est-ce qu’un footballeur comme lui serait intéressé par notre marque ? Finalement, il s’est montré très passionné. Plus que je ne le pensais. Il a un âge proche de notre public cible et un passé de collectionneur.

Il est fortement protégé par rapport aux médias. Difficile de le convaincre ?

Pour moi, un jeune garçon footballeur a trois rêves : jouer en D1, marquer un but en championnat et avoir son image Panini. Les contacts avec son manager ont été assez simples. Lui et l’entourage du joueur filtrent les demandes pour ne pas le transformer en homme-sandwich.

Prendre Lukaku est une manière d’accrocher le public ado ?

Exactement. Paul Van Himst était aussi présent à la présentation de l’album. Mais il est moins connu du jeune public. Par contre, on compte beaucoup plus d’images de Van Himst dans l’histoire de Panini. L’avenir nous dira si Lukaku le rattrapera un jour.

Quels sont les objectifs en termes de ventes de pochettes ?

Un million et demi. Soit huit millions d’images. Des albums seront distribués par la presse, les clubs, etc. Cette semaine, nous lançons une campagne TV.

L’album retrouve la D1 dames et s’ouvre à la D3. Ces divisions sont porteuses ?

Oui. Remettre les dames au goût du jour était important car Panini accorde beaucoup d’importance à l’histoire de ses albums. L’accueil des représentants de la D3 a été excellent. Cela va nous permettre de toucher les écoles de jeunes de ces clubs. En Italie, il y a longtemps que les albums  » descendent  » aussi bas.

Cette saison, vous êtes concurrencés par Megakicks.

Pour moi, les deux produits sont différents. Les cartes Megakicks sont beaucoup plus chères. Elles s’adressent à un public plus âgé. Je pense que notre collection est plus complète. Panini s’appuie sur une image et une tradition. Mais vous ne m’entendrez pas critiquer un concurrent. Chacun a le droit de se lancer dans un marché.

PAR SIMON BARZYCZAK

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