Oublier le Standard et Munich 1860

PhilippeClément a entamé sa dernière année de contrat à Bruges. Cette saison, il aurait pu porter le maillot du Standard ou de Munich 1860. La transaction ne s’est pas concrétisée.  » J’étais en vacances en Crète avec ma famille lorsque j’ai reçu un coup de fil de mon manager, appartenant au groupe SEM. Il me demandait d’appeler AntoineVanhove, car une proposition du Standard était arrivée sur son bureau. Après mûre réflexion, j’ai décidé de rester à Bruges. Le défi sportif proposé par les Liégeois me laissait perplexe et les termes du contrat ne m’agréaient pas totalement. Puis, Munich 1860 s’est manifesté. Les Bavarois me suivaient depuis un certain temps mais attendaient le bon moment pour faire une offre. Suite à l’intérêt du Standard, les événements se sont précipités. La proposition m’intéressait davantage : un contrat de trois ans en Bundesliga, ce n’est pas négligeable. Le championnat d’Allemagne m’aurait plu. Des négociations ont été entamées avec Bruges. Un accord aurait, semble-t-il, même été trouvé sur le montant du transfert mais l’affaire a capoté, officiellement pour une question de garanties bancaires. Munich 1860 est en train de construire un nouveau stade, en collaboration avec le Bayern. Il s’agit d’un lourd investissement, car le gouvernement local ou régional intervient très peu. Un emprunt a été réalisé. Le club se trouve dans une période de transition et ne peut pas se permettre de folies au niveau des transferts. Les dépenses sont sévèrement contrôlées. Munich 1860 aurait voulu échelonner le paiement du transfert sur trois années, mais cela lui a été refusé par la banque. Simultanément, MarekSpilar s’est blessé, ce qui a probablement incité Bruges à vouloir me conserver. Aujourd’hui, on en est là : il me reste une année de contrat au Stade Jan Breydel et je n’ai aucune garantie pour le futur. J’ai demandé au président MichelD’Hooghe si l’on pouvait discuter d’une prolongation. Il m’a apporté la même réponse qu’à SandyMartens : je devais patienter car il fallait d’abord résoudre le problème lié à la perte d’exploitation de l’année dernière. Il voulait aussi savoir si le Club allait, oui ou non, participer à la Ligue des Champions, ce qui avait son importance d’un point de vue financier. Nous avons convenu de nous revoir en octobre « .

Deux hypothèses peuvent donc être envisagées : soit Philippe Clément resigne, soit il sera libre en fin de saison.  » Patienter jusqu’à la dernière minute, à l’affût de la meilleure opportunité, peut se révéler une arme à double tranchant. Se présenter sur le marché de l’emploi en juin, libre de toute obligation contractuelle, peut être très intéressant, mais qu’adviendrait-il si j’étais à l’hôpital à ce moment-là ? C’est un très gros risque. Je suis, mieux que quiconque, bien placé pour savoir qu’un accident est vite arrivé : les blessures au plus mauvais moment, je connais. Souvenez-vous de la finale de la Coupe de Belgique, en 2002, qui m’a fait louper la Coupe du Monde. Je n’ai donc pas l’intention d’attendre jusqu’au mois de mai pour prendre une décision au sujet de mon avenir « .

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