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Ostende et l’après-Coucke

Marc Coucke ayant racheté Anderlecht, Ostende doit se trouver un autre président ainsi qu’un investisseur-conférencier.

Marc Coucke restera sponsor après le 1er mars et il achètera des sièges au KVO mais à partir de mars, d’autres devront combler les pertes financières du club ostendais et se débrouiller pour renouveler sa licence. Coucke a d’abord acheté 60 % des parts d’Ostende. Il a ensuite racheté celles de la plupart des autres actionnaires, à l’exception de celles d’une dame, qui détient encore 1,5 %. Coucke doit maintenant se défaire de ses parts puisqu’il est interdit de diriger deux clubs en même temps. Il ne peut pas davantage les céder à sa famille ni à des parents. Les premières négociations avec des personnes éventuellement intéressées ont débuté. Ostende commence par chercher un candidat parmi les sponsors actuels, comme Bart Versluys et Luc Willems. S’ils sont disposés à reprendre chacun 10 % du club, Ostende pourra respirer.

En fonction de leur décision, le club peut aussi s’ouvrir à des personnes extérieures à concurrence de 40 %. Juste après l’annonce du rachat d’Anderlecht, on a associé Ostende à Manchester City, qui possède des clubs-satellites dans le monde entier. Ce lien est facile à expliquer : Luc Devroe, qui pourrait suivre Coucke à Anderlecht, entretient de bonnes relations avec Patrick De Koster, qui a ses entrées à City grâce à Kevin De Bruyne. La piste n’est toutefois pas encore concrète. Un autre partenaire commercial d’Ostende, Carré de Finance, basé au Luxembourg, a signalé une autre possibilité : un groupe anglo-turc.

L’actionnaire principal d’Ostende doit y aller de sa poche pour équilibrer les finances. Au début, les sommes étaient considérables mais la vente de joueurs comme Marusic et JordanLukaku, qui doit encore rapporter quelques tranches au club, a fait baisser le montant initial de 20 millions à environ 14. Des cacahuètes pour quelqu’un qui possède un demi-milliard, mais un paquet d’argent pour les autres. Il va donc falloir tailler dans le nombre de joueurs (31 actuellement) comme dans les contrats. La solution ? Plus de jeunes et la vente de joueurs convoités, comme Milic ou Tomasevic, suivi par le Club Bruges. Autre précision encore : Coucke met de l’argent à la disposition du KVO mais n’est pas davantage un mécène que Roger Lambrecht à Lokeren : il faut le rembourser.

Ostende doit aussi se trouver un nouveau public-relations. C’était le dessinateur Kamagurka, jusqu’à l’arrivée de Coucke. Il est possible de le récupérer mais Ostende songe aussi à des personnalités flamandes du petit écran comme Martin Heylen, Guga Baul ou Koen Van Impe. Coucke avait aussi l’habitude de tenir une conférence avant chaque match à domicile. Le KVO veut conserver cette tradition d’une mini-pièce de théâtre de vingt minutes. Bref, Marc Coucke va laisser un vide mais les idées pour le combler ne manquent pas.

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