Onur Kaya

L’actualité revue et commentée par un acteur du championnat de Belgique : MILIEU – MALINES

Une ado britannique de quinze ans, harcelée quotidiennement depuis l’école primaire, a eu la surprise de voir débarquer quelque 300 motards pour l’escorter au bal de promo, sous les applaudissements de ses camarades de classe et enseignants. Toi, c’est quoi ta plus belle revanche sur l’adolescence ?

ONUR KAYA : Ah, ça l’adolescence, c’est parfois compliqué. Moi, ma plus belle revanche, c’est mon accent néerlandais. Quand je suis parti aux Pays-Bas à l’âge de quinze ans, tout le monde se moquait de mon accent belge. Je vous jure, entre mes quinze et mes 17 ans, ça a même été très dur. Mais aujourd’hui, je parle un néerlandais parfait. Avec un vrai accent des Pays-Bas. Et j’en suis très fier ( Il rit).

L’ancien président américain Donald Trump a commenté une soirée de boxe en Floride, assistant notamment au retour sur les rings de l’ex-champion du monde des poids lourds Evander Holyfield, opposé à la star brésilienne de MMA Vitor Belfort. Ce serait quoi, pour toi, la reconversion idéale ?

KAYA : Généralement, on me dit :  » Onur, pourquoi tu ne fais pas entraîneur ?  » Parce que je sens et connais bien le foot. Mais je crois que ça ne me dit trop rien. Je ne me verrais pas arriver avant les joueurs tôt le matin, repartir après eux tard le soir. Non, moi, ma reconversion idéale, ce serait de travailler en binôme avec mon agent de toujours ( Peter Verplancke, ndlr) pour repérer les jeunes talents. Comme je l’avais d’ailleurs fait avec Aster Vranckx il y a deux ans.

Mi-septembre, un riverain agacé a perturbé puis interrompu un concert en plein air de l’événement de musique classique Terrazza, à Sint-Niklaas, en diffusant du métal et de la techno à plein tube depuis sa propre installation. Toi, c’est quand la dernière fois que tu t’es pris la tête avec tes voisins ?

KAYA : Jamais ! Mais j’ai un petit avantage. J’ai acheté deux appartements l’un en face de l’autre à Anderlecht. Mes voisins, ce sont mes parents. Et à l’étage du dessous, c’est ma soeur. Ça aide.

En Moselle, un homme âgé a laissé 5.800 euros en petites coupures dans ses poches de pantalon au moment de laisser son linge au pressing. Toi, c’est quand la dernière fois que tu as fait les poches du paternel ?

KAYA : Bien sûr que j’ai fait ça ! Il y avait encore les francs belges à l’époque. Je m’en souviens très bien. En s’endormant sur le fauteuil du salon, mon père faisait tomber des pièces de vingt ou cinquante francs de son pantalon. Ma grand-mère les ramassait et me les donnait. Et avec ça, j’allais m’acheter des frites au snack du coin.

Lors d’un vol censé relier Chypre à Zurich, un avion avec 134 personnes à bord a effectué un atterrissage d’urgence à Graz, en Autriche. La raison ? Un passager refusait de quitter les toilettes de l’appareil après s’y être enfermé peu après le décollage. L’homme n’a avancé aucune explication rationnelle à son comportement. La dernière fois que tu as fait peur à quelqu’un ?

KAYA : Ça devait être à ma nièce de quatorze ans. Elle aime bien faire la maline et ça a tendance à m’énerver. Alors, la dernière fois, je me suis planqué derrière la porte des toilettes et je lui ai foutu les jetons en sortant. Comme un gamin de quatorze ans ( Il rit).

Fan du Seigneur des Anneaux, un pâtissier italien âgé de 37 ans a décidé de vivre sa vie comme un Hobbit. L’homme a ainsi bâti une maison typique de la  » Comté  » au sein de laquelle il vit costumé comme Bilbo ou Frodon Sacquet. La dernière fois que tu t’es fait passer pour un autre ?

KAYA : Quand j’étais gamin, j’aimais bien me faire passer pour un autre. Principalement parce que je n’assumais pas qui j’étais. Et puis, je voulais épater certaines filles. Par exemple, quand je partais en vacances, je louais des grosses voitures. J’avais toujours besoin d’en rajouter. Aux Pays-Bas, j’ai appris à être moi-même quoi qu’il arrive.

Onur Kaya
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© BELGAIMAGE

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