ONDER TURACI

Onder Turaci n’a pas joué la totalité du match tristounet du Standard contre Charleroi : il a dû quitter le jeu en deuxième mi-temps, après s’être tordu le genou. Il livre son analyse de cette dernière sortie à domicile.

Pourquoi n’a-t-on jamais retrouvé le feu dans l’équipe du Standard ?

Onder Turaci : Notre prestation n’a quand même pas été si catastrophique, hein ! Ce n’était pas un match facile face à un Charleroi qui avait besoin de points et n’a jamais ouvert le jeu. On a rarement vu du bon football. Il est clair, en tout cas, qu’un Standard à son meilleur niveau aurait pris les trois points sans trop de problèmes.

Etait-ce le contrecoup de la défaite subie une semaine plus tôt à Bruges ?

Non, nous avions vite tourné la page. La déception était très forte quand nous avons quitté Bruges, mais ce n’est pas non plus une défaite qui a trotté longtemps dans nos esprits.

La Coupe de l’UEFA n’aura- t-elle pas un méchant goût de trop peu ?

C’est inévitable. L’UEFA, ce n’est pas mal, mais c’est insuffisant quand on a pensé durant toute la saison à la Ligue des Champions.

Comment analysez-vous la prochaine arrivée d’Eric Deflandre ? Il vient théoriquement pour jouer à votre place, au back droit.

Je ne suis pas du tout inquiet. J’ai déjà suffisamment prouvé ma polyvalence. Je pourrais û par exemple û glisser vers l’axe sans aucun problème.

Vous devriez bientôt faire vos grands débuts en équipe nationale turque alors qu’on vous considérait, ici, comme un futur Diable Rouge !

J’ai effectivement tranché et la grande aventure commencera dans quelques jours. Dès le 16 mai, je rejoins la sélection turque. Nous affronterons l’Australie à Sydney et la Corée du Sud à Séoul.

Est-ce sans regrets que vous avez tranché ?

Je mentirais si je disais que les Diables Rouges ne m’occupaient pas l’esprit. C’est normal à partir du moment où j’ai beaucoup joué avec les Espoirs belges. Plusieurs fois, on a sous-entendu que je pourrais être repris en A. J’étais chaque fois en balance avec X ou Y, mais c’était systématiquement X ou Y qui était finalement repris… J’entendais qu’Aimé Anthuenis voulait des joueurs d’expérience, mais je ne recevais pas une chance avec mes 110 matches en D1 alors que d’autres étaient repris après quatre ou cinq rencontres ! Je ne peux qu’être déçu mais c’est la vie et je vais maintenant tout donner pour la Turquie. Le sélectionneur me suivait depuis longtemps. Il avait autrefois essayé de me transférer successivement dans les deux clubs turcs qu’il entraînait.

(P. Danvoye)

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