OLIVIER GILAIN

Nouvel animateur du Vivasport du samedi soir sur Vivacité.

Auparavant, c’est David Houdret qui animait le Vivasport du samedi soir. Pourquoi l’as-tu remplacé ?

David voulait consacrer plus de temps à sa famille le week-end. Auparavant, j’animais Fautpaschercher avec Maureen Louys sur l’heure de midi. Vu l’arrivée d’Onn’estpasdespigeons à cette tranche, je me suis retrouvé à l’animation musicale en soirée et on m’a aussi proposé de reprendre le Vivasport.

Quelle est ton expérience dans le sport ?

J’ai été speaker de Tubize pendant six ou sept ans et j’ai réalisé quelques présentations au Brussels pour Bel RTL. Je n’ai pas travaillé comme journaliste sportif mais je suis quotidiennement le football belge.

Comment s’organise un Vivasport ?

J’arrive Ÿ d’heure avant le début de l’émission et je feuillette un peu la presse. En début de semaine, j’ai reçu un planning des attributions des journalistes et je les appelle pour organiser le suivi : à quels matches va-t-on donner la priorité, quelles peuvent être les implications des résultats au classement, etc.

L’émission est difficile à gérer ?

Quand il y a beaucoup de buts, il faut être attentif et réactif ! Je ne fais que passer la parole aux journalistes mais la transition doit être fluide. Les premières semaines, c’est chaud. Tu te demandes un peu où tu es tombé. Contrairement à une émission musicale, rien n’est planifié. Il n’y a pas de conduite imposée, on s’adapte beaucoup aux situations même si on a préalablement défini un cadre.

Ton meilleur week-end ?

La 19e journée, avec les scores-fleuves (Mons-Anderlecht 0-5,…). C’est plus agréable quand il y a beaucoup de buts. Parfois, la Pro League est ennuyeuse. Dans ce cas-là, je jette parfois un coup d’oeil sur les matches à l’étranger. Mais je trouve que nos journalistes (Thierry Luthers, Erik Libois,…) ont beaucoup de bouteille et arrivent à emballer des rencontres où il ne se passe pas grand-chose.

Ton pire week-end ?

Les week-ends où Charleroi et Standard enchaînaient les défaites. Ce sont des clubs  » porteurs « , tu as envie d’en dire du bien mais cela devient impossible. Tu te demandes comment tu vas réveiller la passion des auditeurs. Tu as moins d’entrain mais tu ne peux pas leur lancer :  » On reste à l’antenne jusqu’à 23 h et ce que je vais vous raconter n’est pas intéressant !  »

Quel imprévu as-tu dû gérer ?

Parfois, les journalistes échangent des matches et il m’est arrivé de confondre un commentateur. Désormais, je prends le temps de vérifier. Je n’ai pas l’expérience d’Houdret qui est plongé dans le bain depuis des années. J’anime d’autres émissions et je dois encore m’habituer. Le public n’en est pas conscient mais le Vivasport est une grosse mécanique. C’est une des émissions radio qui nécessite le plus de moyens humains.

Ta plus belle rencontre sportive ?

J’ai côtoyé Enzo Scifo et Philippe Saint-Jean à Tubize. J’ai aussi eu la chance d’organiser un match de championnat de la Villette à Nivelles. L’occasion de rencontrer Jean-Michel Saive : un bon souvenir.

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