Olivier Fraipont

Nouveau venu dans La Tribune, il alterne la présentation de la séquence web avec Guillermo Guiz.

Vous collaborez à Une brique dans le ventre, C’est du Belge, Au tableau… Qu’est-ce qu’un  » couteau suisse  » comme vous vient faire dans une émission de sport ?

Couteau suisse, c’est un adjectif qui convient bien à ce métier, où on est de plus en plus obligé de toucher à tout. J’ai deux mains gauches mais j’ai dû apprendre à parler d’argile pour Une brique dans le ventre. Je n’ai pas les connaissances d’un journaliste sportif. Mais je ne sors pas de nulle part puisque je présente le sport local sur RTC, la télévision régionale liégeoise. C’est Elodie de Selys qui m’a présenté à Benjamin Deceuninck et c’est de cette manière-là que je suis arrivé dans La Tribune.

Votre définition du foot ? 1) L’intérêt est juste professionnel 2) J’étripe le premier qui me dérange pendant un Clasico 3) La règle du hors-jeu, c’est quoi ? 4) Plus jeune, j’ai failli signer dans un club du top 3.

J’aurais envie de répondre 4 mais le 2 est plus proche de la vérité. Enfant, le foot ne m’intéressait pas vraiment. Beaucoup de camarades supportaient Anderlecht parce que c’était la meilleure équipe. J’ai emboîté le pas par mimétisme et parce que je trouvais que Johnny Bosman avait une bonne tête sur sa vignette Panini. Grand supporter du Standard, mon père a voulu rectifier le tir en m’amenant à un Standard-Malines, à l’âge de six ans. Je n’ai pas été impressionné par le match mais par Michel Preud’homme. Par après, j’ai joué comme gardien. Je n’avais pas un super niveau et il ne s’est pas amélioré. J’ai aussi fait du basket et je pratique un peu le rugby.

Dans La Tribune, comment dénicher des séquences originales quand tout passe désormais par les réseaux sociaux ?

C’est vrai qu’il n’est pas difficile de trouver des contenus et qu’ils périment très vite. Il faut donc savoir les enrober. En direct, ce n’est pas toujours simple. Lors de ma première, j’étais vachement stressé, c’était un peu l’enfer. Maintenant, je pense que ça va mieux. Si je suis toujours là la saison prochaine, je changerai peut-être ma manière de travailler, en utilisant un prompteur ou en introduisant des séquences préparées à l’avance. Avec ce genre de chronique, le risque est d’être répétitif.

On vous verra à l’EURO ?

Pas en France mais peut-être en studio. J’ai entendu des bruits de couloir. J’ai aussi soumis à la direction des projets liés au tournoi. Il s’agirait de séquences montées. Je suis plus doué pour ça que le direct. Mais on verra bien.

PAR SIMON BARZYCZAK

 » Lors de ma première, j’étais vachement stressé, c’était un peu l’enfer  » OLIVIER FRAIPONT

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