OLIVIER DOLL

En raison de la suspension d’Olivier De Cock, Aimé Anthuenis a opté pour Olivier Doll, en guise d’alternative d’Eric Deflandre au poste d’arrière droit. De la sorte, l’Anderlechtois signe par là même un sympathique retour chez les Diables Rouges après un long purgatoire.

Olivier Doll : Ma seule et unique en sélection A, remonte au 30 avril 1997. Ce soir-là, à l’occasion d’un match qualificatif pour la Coupe du Monde 1998 contre la Turquie, à Istanbul, j’avais été appelé par le coach fédéral, Georges Leekens à remplacer Rudi Smidts après un peu moins d’une heure de jeu. Je me souviens que nous l’avions emporté 1-3 grâce à un Luis Oliveira survolté, dont l’association avec Emile Mpenza avait réellement fait merveille. Je n’aurais évidemment pu rêver de débuts plus prometteurs.

La suite se sera fait désespérément attendre puisque votre compteur est resté bloqué à ce match. Comment l’expliquer alors que, pour pas mal d’observateurs, vous faites figure de meilleur garde-chiourme belge depuis bon nombre d’années ?

Si je n’ai pas été en mesure d’accroître ce total, c’est dû à la fois à des raisons de choix des divers entraîneurs qui se sont succédés depuis à la tête des Diables Rouges, mais aussi à la poisse qui s’est acharnée sur moi sous la forme de multiples blessures depuis cette époque. Mon ultime convocation en dit long à ce sujet : repris dans le groupe élargi de Robert Waseige pour les besoins d’une rencontre amicale en Grèce, en préparation de la Coupe du Monde 2002, j’avais dû déclarer forfait in extremis suite à un problème aux ischio-jambiers lors d’un match de championnat contre le Standard.

Délivré de vos tourments, ce n’est plus en votre qualité de stopper mais plutôt dans votre nouvelle fonction de latéral droit que vous retrouvez à la fois l’équipe nationale et Aimé Anthuenis, celui-là même qui vous a dirigé pendant trois ans à Anderlecht.

Il y a toujours eu une grande estime mutuelle entre nous. C’est d’ailleurs à son instigation que la direction du Sporting avait prolongé mon bail autrefois. Je lui sais gré d’avoir pensé à nouveau à moi, même si mon rôle a changé entre-temps. C’est la preuve que j’ai retrouvé un bon niveau après des mois de galère. Je mesure fort bien que je dois cet honneur à un concours de circonstances. Mais qu’il se limite à un seul dépannage ou non, on ne me l’enlèvera pas. Et c’est tout ce qui compte pour moi. (B. Govers)

Daniel Devos

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