OLIVIER DACOURT

Le médian français (25 septembre 1974) a fait son apparition dans le Calcio le 12 janvier. Aligné d’emblée face à Chievo, il n’a pu éviter à l’AS Roma de connaître la défaite (0-1). Deux autres échecs cuisants contre des mal classés, l’Atalanta (2-1) et Côme (0-2), ont suivi avant d’enregistrer le premier succès face à Bologne (3-1). Strasbourg (92-98), Everton (98-99), Lens (99-00), Leeds (00-janvier 2003): à chaque fois, le médian a sembler franchir un pallier. Est-ce encore le cas cette fois-ci?

Olivier Dacourt: Certainement. Et je peux même dire qu’en prime, j’ai débarqué dans un des plus grands clubs d’Europe. D’ailleurs quand j’ai appris que l’AS Roma était intéressée par mes services, il ne lui a pas fallu longtemps pour me convaincre. Et puis, cela ne me déplaît pas de travailler avec Capello, un entraîneur dont la carte de visite parle pour lui.

A Leeds avec Venables, ce n’était pas le cas.

Il y a eu un malentendu et je n’ai pas été aligné pendant deux mois.

Si l’on en croit les journalistes anglais présents lors de votre présentation, Venables avait tellement envie de vous voir partir, qu’il vous aurait accompagné lui-même à l’aéroport.

C’est vrai. Mais que voulez-vous avec les entraîneurs on tombe parfois bien et parfois mal. Quant à l’histoire de l’aéroport, je lui ai répondu qu’il y avait toujours un ami disposé à m’y amener et que s’il avait envie de faire un geste, il ferait mieux de me payer le ticket.

Trois défaites pour commencer: vous n’êtes pas parti du bon pied pour consommer votre vengeance.

Je n’ai pas de revanche à prendre. Je suis conscient de mes moyens. Et qu’on ne s’y trompe pas en football tout est possible si on est habité par l’envie de gagner. Evidemment avec 11 points de retard sur le quatrième classé, je ne peux rien garantir aux supporters si ce n’est que je continuerai à intercepter un maximum de ballons afin d’atteindre l’objectif: la victoire. Il ne faut pas oublier que l’AS Roma est très suivie en France et que ce club peut me permettre de retrouver l’équipe nationale.

Pour ce qui concerne l’équipe nationale, votre compteur s’est arrêté à quatre. Il paraît que vous vous êtes disputé avec un équipier, un certain Zinedine Zidane.

Je ne me suis jamais disputé avec Zidane. Si je n’ai pas été repris en équipe nationale c’est parce qu’il y a eu des joueurs comme Deschamps, Vieira, Makelele et Petit.

A votre palmarès figurent une Coupe de la Ligue avec Strasbourg en 97 et la Coupe des Confédérations 2001. Votre séjour à Leeds vous a-t-il satisfait?

Laissons tomber cette saison. Lors des deux précédentes, j’ai figuré parmi les joueurs les plus réguliers et nous sommes arrivés en demi-finales de la Ligue des Champions en 2001 où nous avons été battu par Valence. (ESM)

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