Objets culte:le test !

Vénéré par certains, craint par d’autres, la bipolarité du ballon de foot, qu’on soit attaquant ou gardien de but, a toujours accompagné sa critique. Sûr et fiable ou flottant et instable… Nous avons testé 4 exemplaires haut de gamme : aucune grosse déception à signaler mais pas mal de surprises.

PUMA POWERCAT 1.10 – Squadra Azzura, FC Bruges

La Powercat 1.10 est LA balle magique par excellence. Féline et sauvage au premier contact, il faut l’apprivoiser avant de l’amadouer. Au début, la Powercat semble un peu plus lourde que les trois modèles ci-dessus. Pourtant, elle est pensée pour absorber le moins d’eau possible. Sa partie extérieure souple en polyuréthane lui permet d’être 5 % plus véloce que ses concurrentes sur les frappes au but. C’est tout bénef pour les formations qui privilégient la circulation de balle rapide. Tout bénef pour un Vadis Odjidja qui se charge de cette transition du côté du Jan Breydel. Aux visiteurs à en faire de même

109,95 e

8,5/10

SELECT BRILLANT SUPER – Standard, Union belge, Sélection danoise, etc.

Top of the pops, ce ballon n’a aucun secret et les toiles d’araignées ont du souci à se faire. Déposé, frappé, (en)cadré… dans le but. C’est le ballon fiable à l’ancienne et ce ne sont pas les quelque 65 ans d’expérience de Select dans le domaine qui nous démentiront. Cousu à main, deux hémisphères identiques renferment un ballon intérieur. C’est là, précisément, que réside le secret jalousement gardé par la marque danoise. Cette symétrie permet à la Super Brillant de garder une trajectoire limpide et de ne pas flotter. Ce savant mélange agrémenté de la microfibre à la surface du cuir confère au ballon plus de vie dans le jeu au sol.

En Jupiler League, outre le Standard et Mons, Zulte-Waregem, Lokeren, OHL, Saint-Trond, Beerschot, le Cercle et Westerlo ont aussi opté pour lui.

110 e

10/10

ADIDAS FINALE 11 – Champions League

L’officiel de la Champions League est ornée d’une constellation d’étoiles et donc n’accepte que les caresses des stars. Sa kyrielle de couleurs symbolise les différentes équipes, stades et supporters à travers l’Europe. Il dispose d’un cuir diamanté assez particulier qui permet aux joueurs d’avoir une conduite de balle plus…intime. L’Adidas Finale 11 n’a pas la ligne de la Select mais reste tout de même moins surprenant que le Puma ou encore le Nike sur les frappes au but. Il s’agit du ballon le plus coûteux, un débours toutefois vite compensé par les gains offerts en CL (800.000 euros la victoire, 400.000 euros le nul). Bref, le parfait équilibre pour le tournoi de clubs le plus compétitif au monde. Il est d’ailleurs exclusivement utilisé en C1, le cachet officiel de l’UEFA en atteste.

150 e

9,5/10

NIKE SEITIRO – Liga, Premier League

Le ballon fantaisie par excellence. Il roule (les défenseurs) en Liga et en Premier League. Les frappes de Rooney et de Cristiano sont les pires cauchemars des gardiens de but. 430 g envoyés à plus de 100 km/h : les arrière-gardes n’ont qu’à bien se tenir. Ce ballon est pensé pour emmagasiner la force de frappe pour mieux la relâcher au moment où il quitte le pied. En Belgique, Genk permet à Kevin De Bruyne et les autres d’affoler les défenses à domicile avec cet exemplaire. La Seitiro favorise clairement le secteur offensif et ce ne sont pas les amateurs de beau jeu qui vont s’en plaindre. Sa volatilité n’est pas étonnante vu qu’il est composé à 60 % de caoutchouc. Il en existe une déclinaison en jaune qui devrait être visible au moment des premières neiges.

110 e

9/10

PAR DANIEL MORENO

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