Objectif 44 points

Avec 20 points à mi-parcours, La Louvière peut présenter un bilan satisfaisant.

« C’est la première fois que nous sommes relativement à l’aise et que nous avons pu passer les fêtes sereinement », concède DomenicoOlivieri. « Certes, le maintien n’est pas encore une certitude, mais nous avons tout de même laissé plusieurs équipes derrière nous. L’an passé, nous avions terminé la saison avec 44 points. L’objectif, pour le deuxième tour, sera de faire aussi bien. Cela signifie donc qu’il faudra faire mieux qu’aux matches aller puisqu’il nous manque encore 24 points. Nous entrerons directement dans le vif du sujet, avec un déplacement à Bruges, suivi de la visite du Standard en Coupe de Belgique. Cette dernière compétition ne peut jamais être considérée comme un objectif en soi, mais elle peut apporter son lot de satisfactions ».

La performance des Loups est d’autant plus remarquable que, durant l’entre-saison, le noyau avait été considérablement dégrossi. Les gros salaires ont été remplacés par de nombreux jeunes joueurs dont on ignorait les réelles possibilités. « Parmi eux, certains ont fait office de révélation. Je songe en premier lieu à MichaelKlukowski, qui se comporte déjà comme un routinier. Je suis mal placé pour juger le travail du manager. C’est avec l’entraîneur que je travaille au quotidien et je peux affirmer que les différents membres du staff technique s’entendent bien entre eux et cela se répercute sur les joueurs. L’ambiance est très bonne dans le groupe, mais elle l’était déjà les années précédentes. Désormais, on y trouve essentiellement des gars simples, qui ne se prennent pas la tête ».

Petit bémol: le manque de spectacle. « Une question de moyens », estime Domenico Olivieri. « L’une des grandes qualités d’ ArielJacobs est, selon moi, de pouvoir très bien évaluer les capacités de son groupe. Il possède aussi de très grandes qualités humaines, et les joueurs apprécient lorsqu’ils sont traités avec respect. Nous avons perdu sept matches avec un but d’écart. Je suis d’accord: lorsque nous avons gagné, c’était aussi le plus souvent avec une différence minimale. Aurions-nous couru au suicide en jouant plus ouvertement? On ne peut pas répondre formellement à cette question, mais nous n’avons plus la créativité d’un BenoîtThans ou les possibilités d’infiltration d’un ClaudeArnaudRivenet, et à l’exception du très utile FrédéricTilmant, nous n’avions pas non plus de vrai buteur avant l’avènement de RicardoMagro. Or, il faut bien songer à prendre des points, et pour cela nous devons d’abord nous reposer sur une bonne organisation ».

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