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Nouveau challenge pour Sébastien Delferière.

Le fils de David a intégré la cellule sportive de Soignies Sports, en P1 du Hainaut.

S’il n’est plus actif comme arbitre, vu que son nom a été cité dans la fameuse OpérationMains Propres, Sébastien Delferière n’en reste pas moins impliqué dans le monde du foot. Avant le déclenchement de l’affaire, à l’automne 2018, il avait été appelé, au cours du même été, à succéder à Alain Pauly au poste de président du Stade Brainois, le club de formation de la fratrie Hazard.

Ce poste, il l’avait d’ailleurs conservé après coup, de même que son boulot comme manager financier à l’ACFF, l’Association des Clubs Francophones de Football, dont son père David, vice-président du Comité Exécutif de l’Union Belge, est le grand décideur.

 » Il a pu continuer à exercer cette fonction au sein du service administratif, dans la mesure où elle n’a strictement rien à voir avec l’arbitrage  » observe Stefan Van Loock, attaché de presse à l’URBSFA.  » Affilié au Stade Brainois, rien ne lui interdisait non plus d’être impliqué dans la gestion de ce club. Il n’y avait dès lors aucune contre-indication au fait qu’il en devienne le chairman.  »

Sauf que, dans la pratique, l’histoire a souvent fait pas mal jaser. Dans ses nouvelles attributions, Sébastien Delferière avait évidemment à coeur d’accueillir dans les règles de l’art les adversaires qui se présentaient au Stade du Sans Fond, de même que leurs dirigeants. Dont certains, profitant de la situation que l’on sait, n’hésitaient pas à y aller de l’une ou l’autre piques, du style :  » Faut-il vraiment jouer « ,  » Est-il nécessairede se changer « ,  » Le score est déjà acquis ?  » et tutti quanti.

Dans ces conditions, on peut comprendre que Sébastien Delferière ait voulu jouer un rôle moins en vue et c’est ce qui l’a finalement poussé à répondre à l’appel des voisins de Soignies Sport, qui lui ont proposé d’intégrer la cellule sportive du club, avec mission, entre autres, de s’occuper du scouting régional. Quant au Stade Brainois, qui n’avait connu qu’Alain Pauly comme président, durant 23 ans, le voilà en quête d’un deuxième chairman en l’espace de 15 mois à peine.

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