© BELGAIMAGE

No Pukki, no Party

Teemu Pukki, le héros de la saison dernière, marque aussi en Premier League. Les fans de Norwich ne s’en plaignent pas.

À l’heure où les montants demandés pour des joueurs qui ne sont pas toujours des stars ne cessent de grimper, l’histoire du Finlandais Teemu Pukki, buteur en série de Norwich, ne cesse d’étonner. Arrivé gratuitement de Bröndby, il a inscrit 36 buts en 56 matches officiels la saison dernière, toutes compétitions confondues. Une bonne affaire qui a fait de lui un héros à Norwich et dans les environs.

No Pukki, no Party, peut-on lire sur des tas d’articles en vente dans la boutique du club qui, grâce à lui, est remonté en Premier League. Maillots, mugs, chemises… Élu joueur de l’année en Championship, Pukki a signé deux contrats cet été : un avec l’amour de sa vie et un avec son club. Norwich City, qui avait donné sa chance à Vadis Odjidja lors de son dernier séjour en Premier League, a opté pour la continuité : la plupart des joueurs ayant contribué à la montée ont vu leur contrat prolongé.

L’histoire de Pukki est miraculeuse. À l’âge de 18 ans, il jouait dans un club de Kotka, au bord de la Mer Baltique. C’est là que Séville est venu le chercher. Sa mère a laissé tomber son boulot et l’a accompagné dans le sud de l’Espagne mais il ne s’y est pas imposé. Il faisait trop chaud et le style de jeu ne lui convenait pas, même s’il est relativement rapide et mobile. Après un match avec l’équipe première, Pukki a entamé un long voyage. Il est passé par Schalke et le Celtic pour débarquer à Bröndby. Des expériences négatives. Puis Norwich est venu le chercher. Il était gratuit. Un coup dans le mille.

Ses débuts en Premier League ne sont pas passés inaperçus. C’était à Anfield Road, le stade de Liverpool. Un club dont de nombreux membres de sa famille sont fans, à cause de Litmanen et d’ Hyypiä. Norwich a pris la pâtée mais Pukki a marqué. La semaine suivante, il a remis cela face à Newcastle. Un hat trick. Maintenant, il doit confirmer mais arriver en Premier League à 29 ans et faire immédiatement parler de soi quand on n’a rien coûté, c’est déjà pas mal…

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire