Nils Schouterden

L’actualité revue et commentée par un acteur du championnat de Belgique : DÉFENSEUR EUPEN

Le coronavirus rend fou, première ! Samedi 7 mars, une rixe est survenue dans une épicerie de Sydney, en Australie. Une vidéo largement relayée sur Internet montre trois femmes se tirant les cheveux, criant et se battant pour un gros paquet de papier toilette. Toi, en temps de crise, quelle serait la denrée que tu chercherais à tout prix à mettre de côté ?

Nils Schouterden : De quoi faire mon pain ! De la farine, du beurre, du sel, de l’eau et de la levure. J’habite près de Tirlemont et la boulangerie la plus proche n’est pas à côté. Du coup, depuis que j’ai mes deux garçons, je fais mon pain moi-même.

Suite à cette histoire en Australie, un magazine australien s’est moqué de la pénurie de papier toilette dans le pays, liée à la panique autour du coronavirus en publiant des pages blanches à destination des lecteurs qui viendraient à manquer de papier. La dernière fois que tu as regretté d’avoir ouvert le journal ?

Schouterden : Lundi dernier, après avoir lu dans un journal flamand que j’avais dit que j’étais content d’avoir joué un vilain tour à Malines, mon ancien club. Les supporters malinois l’ont mal pris et ça m’a embêté parce que je ne l’avais pas formulé comme ça…Sinon, ma femme aime toujours bien acheter la presse people en été. Et honnêtement, on y apprend peu de choses intéressantes…

La police lituanienne a annoncé être intervenue pour libérer une femme que son mari, craignant qu’elle soit contaminée par le coronavirus, avait enfermée dans leur salle de bain. La dernière fois que tu as seulement agi par amour ?

Schouterden : J’ai offert une belle montre à ma femme il y a un mois pour  » fêter  » ma prolongation de contrat à Eupen. Je sais que le foot me prend beaucoup de temps, quasiment tous mes week-ends et je suis donc très reconnaissant de tout le temps qu’elle consacre à l’éducation de nos enfants. Je lui devais bien ça…

Les célèbres Tournesols de Van Gogh, ainsi que 60 autres oeuvres d’art issues de la National Gallery de Londres, ont été placés en quarantaine au Japon suite à l’épidémie de coronavirus. Toi, c’est quoi l’objet star de ta collection duquel tu refuserais d’être privé ?

Schouterden : Comme vous allez le constater, j’aime bien les montres ( rires). Et j’ai reçu celle de mon beau père au moment de son décès de la part de ma belle-mère. Un geste qui m’a beaucoup touché. Elle a une grosse valeur sentimentale.

Coronavirus, dernière ! Le gouvernement italien s’est insurgé contre une vidéo satirique de l’émission de divertissement Groland, diffusée sur la chaîne de télévision française Canal+, qui met en scène une nouvelle pizza : la pizza Corona, agrémentée de glaires de coronavirus. Tu as déjà créé le malaise avec une blague ?

Schouterden : Oh oui, mais laquelle ? Une belle, c’était quand j’étais encore à Saint-Trond. Lors d’un team building, on avait fait un paintball avec l’équipe et j’en avais profité pour glisser deux poules dans la voiture de Marc Wagemakers. Au moment de redémarrer, elles avaient déféqué partout. Notamment sur les sièges des enfants à l’arrière. Il l’a vraiment très mal pris. Je n’ai pas le souvenir qu’il ait accepté mes excuses…

Si on les forces un peu, les Italiens peuvent aussi se détendre. Les habitants de la petite ville de Castelvetro di Modena dans le nord de l’Italie, ont ainsi eu l’étrange surprise de voir leur habituelle eau du robinet remplacée par… du vin rouge pendant une bonne heure. En cause : un défaut technique dans les canalisations d’un vignoble local. Le vin destiné à la mise en bouteille a ainsi été introduit par erreur dans la principale alimentation en eau potable de la commune. Ta dernière cuite improvisée ?

Schouterden : C’était l’an dernier. Pour notre année de mariage et nos 30 ans, on a fait une petite fête avec ma femme. Le lendemain, je me suis dit : Plus jamais ça ! Le problème, c’est que dans ces cas-là, on ne tient jamais vraiment parole ( rires)…