NIKSA BAVCEVIC

Samedi, c’est en leader que Pepinster se déplacera à Mons.

Comment aborderez-vous ce match?

NiksaBavcevic: Vous voulez bien parler du match de Mons? Parce qu’ici, tout le monde parle déjà du derby de la semaine prochaine contre Liège! Je vais vous faire une confidence: pour moi, il ne fait pratiquement aucun doute que Mons disputera la finale des playoffs. C’est une équipe très bien organisée, qui s’articule autour d’une bonne défense et qui pratique un excellent jeu de transition. Un style de jeu que j’apprécie et qui se rapproche de celui que j’enseigne à mes propres joueurs. Yves Defraigne est un grand entraîneur. Thierry Wilquin est un manager intelligent. Le fait que Mons soit demeuré à son niveau, voire aie progressé malgré les départs de Jim Potter et Matthias Desaever, démontre un sens aiguisé de la gestion. Mons possède le meilleur centre du championnat en la personne de George Evans et le meilleur distributeur avec Jean-Marc Jaumin. Le noyau est étoffé avec des joueurs de qualité comme Collier, De Wilde, Rubchenko, Farrington, Volcic et consorts. J’ai assisté au match entre Mons et Bree cette saison. Jamais je n’avais été aussi impressionné par une équipe.

Et de votre côté?

Nous sommes leaders, mais nous avons un peu bénéficié des circonstances. Nous pratiquons un jeu similaire à celui de Mons. La différence se situe au niveau de l’expérience: mon noyau est jeune. En outre, Mons a pu travailler avec un noyau presque complet (à l’exception de Wouter De Wilde) pendant la trêve de l’équipe nationale. De mon côté, j’avais un joueur chez les A et trois chez les A’. En outre, Darius Hall a dû rentrer aux Etats-Unis pour des problèmes privés, son épouse, enceinte de cinq mois, a perdu le bébé.

Vous avez profité de la trêve de l’équipe nationale pour passer une semaine à Boston. Comment cela s’est-il passé?

Très bien. J’ai pu me rendre à la fois aux Boston Celtics et à Boston University. J’ai assisté aux entraînements, au briefing, à la préparation du match contre New Jersey: un privilège. Ce fut très instructif. Là-bas, ils ont un éventail de 35 attaques à leur registre. A Pepinster, j’en avais 15 l’an passé et je suis passé à 12 cette saison. Et on m’affirme encore que c’est trop. Défensivement, c’est pareil. Là-bas, leur défense n’est pas bonne mais excellente.

Pouvez-vous transposer certains aspects du jeu découverts là-bas à vos entraînements en Belgique?

Bien sûr, il y a toujours des choses à apprendre. En défense, par exemple: comment aider sur le côté faible, etc. Certes, il faut tenir compte de certaines particularités. Sur le banc d’une équipe de NBA ou de collège, on trouve un coach, cinq assistants, deux kinés. Chacun est responsable d’un domaine.

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