Nicaise :  » Je ne suis pas une fusion de Thans et de Pauwels « 

Nouvelle recrue de La tribune, Benjamin Nicaise a séduit dès sa première.

Selon les premiers commentaires, vous seriez un mélange de Stéphane Pauwels et de Benoît Thans.

Je n’aime pas être comparé à d’autres footballeurs. C’est pareil en télé. Je ne suis pas venu pour faire du 50 % Thans et du 50 % Pauwels. Je suis 100 % Nicaise ! Cela peut paraître prétentieux mais ce n’est pas le cas.

Lors de votre première, on vous a entendu sortir les statistiques de Julien Gorius ( » 50 buts, 50 passes décisives « ). Vous aviez préparé votre venue ?

A partir du moment où tu deviens consultant, on attend que tu connaisses au minimum ton métier ! En fait, je parlais récemment de Julien avec un ami et on a évoqué ce chiffre. Comme il était rond, je l’ai facilement retenu. Mais cet épisode résume ma vision : plutôt que de parler en vrac, je préfère être concret avec des faits précis, surtout pour les gens qui regardent l’émission sans nécessairement la connaître. Cela t’apporte plus de crédit.

Vous n’avez pas hésité à interpeller Pierre François, en lui faisant remarquer qu’il critiquait Sud Presse alors que le club a aussi utilisé le journal… Une façon de régler des comptes ?

Je ne viens pas pour ça. La remarque n’était pas méchante. Pierre François le sait très bien. Nous avons un bon contact. Il s’avère que je connais bien la  » maison Standard « …

Vous êtes toujours joueur. Vous vous imposez un devoir de réserve ?

J’ai accepté ce rôle en connaissance de cause et je ne me sens obligé de rien. Je vois la situation sous un autre angle : maintenant que je suis consultant, j’ai 100 fois plus de responsabilités en tant que joueur ! Tout le monde peut donner un avis sur un footballeur, un match… alors qu’être performant sur un terrain est beaucoup plus difficile. Je n’ai pas frappé à toutes les portes pour qu’on me prenne. J’ai été surpris par l’appel de la RTBF. Mais j’ai accepté car c’est une proposition qui n’arrivera peut-être qu’une seule fois. Qui sait si l’aventure ne s’achèvera pas dans quelques mois ?

Comment avez-vous jugé votre première ?

Je n’ai pas vu l’émission passer. Avant, quand j’étais invité, j’avais un temps de parole réduit. Je n’avais pas le droit d’interrompre quelqu’un. Maintenant, j’ai carte libre. Je pense avoir bien fait passer mon message : vu que je suis toujours actif, j’ai le droit de défendre un joueur victime d’un malentendu ou de jugements méchants. Comme Olivier Deschacht lors d’Anderlecht-Bruges ou Franck Berrier après sa  » sortie  » sur le Standard et José Riga, par exemple. Je le ressens comme une obligation, peu importe leur club.

PAR SIMON BARZYCZAK

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