Ne m’appelez pas Pad 3

La puissance, l’affichage affiné et la connectivité 4G du New iPad s’imposent-ils comme des arguments suffisants face au précédent modèle ? Tentative de réponse.

La nomenclature d’Apple est déroutante. Si bien que médias et public parlent d’iPad 3 pour évoquer la dernière version de la tablette californienne. Mais la marque à la pomme l’a bel et bien baptisée New iPad. Ce qui ressemble à un détail pour beaucoup est symptomatique du succès et de la réappropriation de l’ardoise par ses utilisateurs. Car, avouons-le tout de suite, en termes de facilité d’emploi et de logithèque, aucun de ses nombreux concurrents Android (Samsung, Toshiba…) n’arrive à battre le roi iPad. Comme pour l’iPhone 4S, les frimeurs bouderont d’office le nouvel iPad. Posé à côté d’un iPad 2, aucune différence esthétique ne se remarque.

Dans sa version 16 Go (Wi-Fi sans 3G), les 80 euros de surcoût face à l’iPad 2 (diminué à 399 euros) se justifient plutôt par des performances en hausse. Malgré un processeur quadruple c£ur épaulé de 1 Go de mémoire vive (contre un double c£ur avec 512 Mo sur l’iPad 2), la différence ne saute pas aux yeux. Ou presque. Si la démo d’ Epic Citadel tourne à l’identique sur les deux machines, une apps de retouche de photos en 3D comme QJulia HD offre un traitement d’images plus rapide d’une fraction de seconde. Le benchmark de Pawamark note enfin une gestion des ombres (sur des décors 3D) deux fois plus performante. Au-delà de ce calcul purement geek, dans les faits il faudra encore attendre quelques mois avant de voir les premiers logiciels (surtout des jeux 3D) tirer parti de cette nouvelle puissance. Même constat pour la connectivité 4G, encore à l’état de test en Belgique.

En attendant, on apprécie la résolution améliorée de l’écran tactile. 2048 x 1536 pixels, soit 1 million de pixels supplémentaires face à un téléviseur HD et surtout des couleurs plus vives grâce à une meilleure saturation. Un constat flagrant lorsqu’on pose le  » petit  » frère et le  » grand  » côte à côte. Nanti d’un APN de 5 millions de pixels offrant les meilleurs clichés du marché (sur tablette), le New iPad accomplit une fois de plus un tour de force. A savoir, nous faire oublier grâce à sa convivialité de tous les instants, l’absence de Siri, son écosystème dictatorial et abusif qui tourne toujours le dos à la technologie flash et à l’App Store magasin en ligne qui pratique en outre des tarifs plus chers que ceux de Google Play (boutique Android).

PAR MICHI-HIRO TAMAÏ

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