Mythique Beckham

Au-delà des qualités indéniables du sportif, c’est une icône mondiale de la mode que l’on présentait au PSG. Finalement, il reste surfer dans la Cité des Anges… Chronologie du kid devenu mythe.

1997

Lorsqu’il n’est encore que l’ombre de ce qu’il est aujourd’hui, Beck’s s’essayait déjà à l’art de la sape avec plus ou moins de réussite : costume en soie lie de vin, chemise et cravate assorties, cheveux gominés. Tout comme Ryan Giggs, on devine l’absence de chaussettes. Vous avez dit stylé ? Pour un nerd peut-être…

1998

On aurait pu croire que l’arrivée de Victoria dans la vie de l’ex- Red Devil allait tout chambouler. Pas encore. Il faut laisser le temps au temps. S’il y a un léger mieux, c’est pas encore ça : lunettes boys band, marcel au corps, tongs et Posh pas encore gonflée à bloc !

2001

L’Anglais devient le testimonial de la marque de lunettes Police. Crâne rasé, petit bouc : jusque-là rien à redire (pour l’époque), les diams aux oreilles à la limite… puis rien ne va plus : col roulé blanc sur un costume à rayures. Le style Boyz II Men, c’était au début des nineties pas 10 ans après !

2001

Il défraye encore la chronique avec son style iroquois sauce De Niro dans Taxi Driver. Une brosse à balais vient orner le crâne rasé tandis qu’il y a une encoche sur le sourcil pour accentuer le style bad boy. Cette coupe, il la portera jusqu’au Mondial asiatique où l’Angleterre ne passera pas les quarts, éliminée par le futur vainqueur, le Brésil.

2002

Beck’s est papa pour la deuxième fois, d’un petit Romeo (depuis, un troisième rejeton est venu compléter la smala) et son style se veut plus sobre (l’homme mature mais pas vieux jeu, blablabla). La crête est toujours présente mais plus discrète au milieu d’une chevelure ébouriffée et décolorée. Le diamant est aussi un peu plus menu.

2002

Il retombe dans ses travers : nouvelle imagerie de Marks & Spencer, il prend désormais des douches d’eau oxygénée adoptant un style digne d’un personnage de la série True Blood (blockbuster aux USA mettant en scène des vampires) agrémenté d’une mèche façon rugbyman du Stade Toulousain. Bof, bof.

2003

Parti au Real, c’est aussi l’année de son autobiographie. Queue de cheval, clap première. Le Don Juan de Londres style une veste beige sur un jean bleu et des baskets blanches, jusque-là tout va bien. Petit bémol : malgré son 1m82, il a l’air court sur pattes, la faute au baggy sans doute…

2004

De nouveau au top, il (re)redevient sage. Exit la crinière peroxydée et le bling-bling ostentatoire. La coupe est sobre et efficace. Le bouc à peine perceptible mais juste assez pour ne pas être confondu avec un ado. Bref, il a (presque) la tête du gendre idéal.

2007

Après les Galactiques, il rejoint Galaxy Los Angeles. Sur la West Coast, il aura tout le loisir de s’inspirer d’un autre golden boy : Justin Timberlake. Chemise à carreaux + cardigan + cravate = style osé mais réussi.

2008

Beck’s le Légionnaire fait son apparition. Exit le métro-sexuel, place au crâne rasé, la barbe de baroudeur, les sourcils froncés pour accentuer la posture virile… bien footeux comme il faut, Gillette un peu moins.

2010

2e pige dans la capitale de la mode. La via Montenapoleone n’aura plus de secrets pour le Rossonero. Résultat : il est retenu par plusieurs magazines dans le top 10 des hommes les plus stylés dans le monde.

2012

Il ne veut pas se fondre dans la masse. Dans ce cas-ci, un peu âgé pour le Bal des Promos, il se pare d’un style rockab, pas convaincu qu’il danse le twist pour autant.

PAR DANIEL MORENO

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