+/- 170.000 euros

Alioune Kebe

Bertin Tomou

Mathieu Assou-Ekotto

+/- 150.000 euros

Jacobo

Miguel Palencia Calvo

Carles Coto

Marco Bernabé Ballester

+/- 105.000 euros

Geoffray Toyes

Karim Fellahi Simulation à 46 points au classement final (environ 500 euros le point, de 1.000 à 1.500 euros la victoire)- chiffres annuels bruts – primes comprises – hors assurance groupe.

Au Canonnier, le temps des grosses folies est terminé. On n’offre plus des contrats comme ceux dont ont autrefois bénéficié Mbo Mpenza ou Tonci Martic (300.000 euros). A l’époque, il y avait encore d’autres joueurs payés très grassement, beaucoup trop pour un club ayant un budget aussi limité. Zoran Ban, par exemple, ne se situait pas si loin de Martic et Mbo.

Aujourd’hui, les gros contrats du noyau ont été signés par l’ancienne direction. Quelques joueurs ont encore bien profité de sa générosité. L’exemple le plus frappant est celui de Steve Dugardein, qui reçoit 205.000 euros bruts annuels. Dans son cas, il s’agit d’un contrat garanti, calculé sur la base de 42 points. Même si l’Excel termine la saison avec une vingtaine ou une trentaine de points, il sait qu’il aura droit à cette somme.

Trois autres joueurs engagés avant la prise de pouvoir de Philippe Dufermont font aussi une très bonne affaire : Alioune Kebe, Bertin Tomou et Mathieu Assou-Ekotto arrivent à 170.000 euros. Assou-Ekotto a le même salaire qu’à Willem II, deux fois plus que quand il était au Standard et presque quatre fois autant qu’à sa période à La Louvière.

Les quatre Espagnols constituent un cas à part. Dufermont ne veut plus de folies à Mouscron mais il ne pouvait pas attirer pour une bouchée de pain des joueurs de l’Atletico Madrid ( Jacobo), du Real ( Miguel Palencia Calvo), de Barcelone ( CarlesCoto) ou de Valence ( Marco Bernabé Ballester). Le président a trouvé une parade fiscale : une moitié de leur salaire (environ 75.000 euros) est payée par le club, l’autre moitié par une société espagnole de Dufermont.

La deuxième catégorie salariale de Mouscronnois palpe entre 105.000 et 115.000 euros bruts annuels ( Geoffray Toyes, Karim Fellahi). Et les joueurs du fond du panier ( Jérémy Sapina… mais aussi Paco Sanchez) doivent se contenter de 70.000 à 80.000 euros. C’est toujours mieux que Demba Ba, qui plafonnait à 65.000 euros ! Il n’avait rien coûté, marquait des buts, ne gagnait pas grand-chose puis fut vendu en Allemagne pour une fortune : joli coup financier !

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