Mouscron est « en guerre »

Plus de vingt joueurs ont déjà chopé le Covid. Le club essaie de survivre.

On reverra Mouscron en action le 22 novembre à Genk. Si tout va bien… Ce serait alors le premier match des Hurlus depuis le 18 octobre, et la défaite contre Eupen qui avait coûté son poste à Fernando Da Cruz.

L’Excel avance au jour le jour. À la veille du week-end dernier, quinze joueurs étaient positifs au Covid, ce qui en faisait 21 depuis l’apparition du premier cas. Une dizaine d’autres personnes contaminées dans le club ont été recensées. Les joueurs sont maintenant testés tous les deux jours. Les symptômes se sont surtout limités aux maux que l’on ressent lors d’une grippe. Les asymptomatiques continuent de travailler chez eux: muscu, gainage, un peu de course. Il est probable que le noyau ait compté ce qu’on appelle un « supercontaminateur », un cas positif extrêmement contagieux qui a fait des ravages.

Ceux qui sont épargnés arrivent au stade en tenue d’entraînement, bossent sur un terrain jouxtant le Canonnier (plus d’allers-retours vers le Futurosport pour limiter les contacts), n’ont pas accès au vestiaire ni à la douche, emportent les repas préparés au club puis rentrent chez eux. « On a l’impression d’être en guerre », nous dit Grégory Delreux, le responsable com’. Le personnel administratif est en télétravail, il n’y a qu’une ou deux personnes dans les bureaux.

Ce sont les pires conditions possibles pour les débuts du nouveau coach, Jorge Simão, qui n’a toujours pas dirigé le moindre match et est privé de sept ou huit titulaires réguliers. Ses séances avec un groupe de dix à quinze joueurs ressemblent plus à des exercices d’entretien qu’à de véritables entraînements. Le staff s’inquiète déjà des séquelles physiques qui apparaîtront à la reprise. Après cinq semaines sans match, minimum.

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