Mourinho est un père pour ses joueurs

A Chelsea, YvesMakabuMaKalambay a côtoyé JoséMourinho de près et AvramGrant… de loin.  » Pour beaucoup de joueurs, le départ de Mourinho fut une pilule dure à digérer. Ce que le Portugais avait créé à Chelsea, c’était une grande famille. Il était le père et les joueurs étaient ses enfants. Ils étaient prêts à aller au feu pour lui. Grant est arrivé comme manager. Avec lui, la relation père-fils avait disparu. Les joueurs ont malgré tout continué à se comporter comme de vrais pros et Ils ont obtenu des résultats : 2e en Premier League, 2e en Ligue des Champions. Ce n’est pas mal mais quand on aligne les 11 meilleurs joueurs à leur meilleure place, ce n’est pas difficile d’obtenir des résultats avec Chelsea… « .

Mourinho serait différent de l’image qu’il donne de lui au monde extérieur :  » Il focalise l’attention afin que la presse détourne son attention des joueurs. C’est une manière de masquer les défauts de l’équipe. Chaque fois qu’il se passait quelque chose, c’était le Mourinho show ! Et ça, c’était du pain bénit pour les joueurs, car ils échappaient à la pression. Peu de managers ont le courage de se positionner en première ligne face aux attaques de la presse. Mourinho l’a fait dès le premier jour. Lors de sa première interview, il a déclaré : -I am a special one ! C’était presque un défi lancé aux journalistes, et c’était osé, car les journalistes n’aiment pas être défiés. La presse peut détruire des carrières, mais Mourinho a su résister. Et cela a payé : avant son arrivée, Chelsea était habitué aux 4e ou 5e places. Cette progression, c’est à Mourinho qu’il le doit « .

A Chelsea, Ma-Kalambay a côtoyé des vedettes :  » J’avais surtout une relation particulière avec DidierDrogba et SalomonKalou due à nos origines africaines communes et du fait qu’on parlait tous les trois français. J’avais aussi une très bonne relation avec Steve Clark, l’entraîneur assistant. PetrCech ? J’ai beaucoup parlé avec lui. Il regardait mes matches et je regardais les siens. A partir du moment où l’on partage le même vestiaire, il vous considère comme faisant partie du groupe. Mais il savait qu’il était le n°1 incontesté. FrankLampard ? Je l’ai eu en ligne après le décès de sa maman. J’ai eu la chance de le côtoyer pendant quatre ans, je ne l’ai forcément pas oublié. Mais avec les anglophones, les relations étaient plus distantes. On était plus des collègues que de véritables amis. Un petit sms à la nouvelle année, c’était à peu près tout « .

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