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Monsieur Jo

« Je retiens beaucoup de choses positives. C’est dur que tout ça a disparu à la fin du match. Il faudra vraiment travailler là-dessus. Gagner un Grand Chelem n’est pas une montagne et cette semaine a vraiment servi. Je dois quand même travailler ce mental. Car quand il n’est pas là, il y a tout qui déraille. »Déçu, Joachim Gérard, le 10 octobre. Il vient de perdre la finale, la première qu’il disputait à Roland-Garros, en simple du tournoi de tennis en fauteuil roulant, 6/4 – 4/6 – 6/3, alors qu’il avait un break d’avance dans le dernier set l’opposant au Britannique Alfie Hewett, troisième au classement mondial. Mais le Belge, 32 ans, originaire de Limelette, numéro 4 mondial, s’est prouvé qu’il pouvait la décrocher, cette timbale qu’il vise depuis maintenant un moment. Déjà finaliste, et déjà vaincu, à l’Open d’Australie en 2016, vainqueur par ailleurs de quatre Masters, « Jo », qui a contracté la polio à la jambe droite à l’âge de 9 mois, sait où le bât a blessé lors du duel final parisien: « Je m’y suis vu et ça ne doit pas arriver tant que la dernière balle n’est pas jouée. » Partie remise donc. Pour un athlète belge ayant réalisé l’un des plus beaux exploits de l’année.

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