Club : Wolverhampton Wanderers

Inauguration : 1889

Transformation : 1994

Capacité : 28.525 places

Record d’assistance : 61.315 spectateurs contre Liverpool le 11-02-1939Cher Magazine,

 » Une équipe qui joue dans un stade extraordinaire « , nous disait Cédric Roussel il y a quelques mois. Il avait raison.

Néanmoins, n’avoir jamais vu l’ancien stade de ce club de la banlieue de Birmingham restera probablement l’un des plus grands regrets de votre renifleur de vieilles travées. Les anciennes photos montrent que ce ground mythique recelait vraiment toutes les caractéristiques des enceintes britanniques du siècle dernier, avec notamment ces toitures de tribunes constituées de pointes successives, comme si on les avait construites à l’envers avec les pignons vers le terrain. Bien que mal en point, deux pillasses de l’ancienne entrée et la grille en fer forgé, ornée des écussons du club, subsistent encore à une centaine de mètres du nouveau Molineux (les deMolineuxétaient une famille française venue pratiquer le florissant commerce de la laine au XIVe siècle).

Ici, tout, absolument tout et peut-être plus que partout ailleurs, rappelle l’importance historique du club. Car Wolverhampton fut, il y a quelques décennies, un club majeur en Angleterre. Il est même présenté comme  » un géant endormi  » dont le réveil sera terrible.

La tête de loup des Wolves est omniprésente : dessinée sur les murs par des briques de différentes teintes, sur les poignées de portes, sur les petits piquets de délimitation des parkings… La statue d’une ancienne gloire du club, Billy Wright, trône devant la tribune qui porte son nom. Il paraît même que le contrat et les chaussures de ce joueur sont dans une capsule enterrée sous le plancher du hall de l’entrée officielle ! On peut y voir quelques vitrines qui offrent aux regards des visiteurs quelques pièces à faire pâlir d’envie n’importe quel collectionneur d’objets liés au football : le ballon d’une rencontre contre Everton en 1893, les grosses clés du vieux Molineux ou encore une vareuse avec col à lacets datant de la finale de la FA Cup de 1908.

L’utilisation multi-fonctionnelle des infrastructures n’est pas ici un vain mot : le va-et-vient est permanent et laisse deviner une activité importante, confirmée notamment par la programmation des concerts d’ Elton John et de Bon Jovi.

Un magnifique écrin lumineux pour cette équipe de légende qui finira bien, un jour, par conjuguer ses exploits au présent…

par Rudi Katusic

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