Michel Verschueren (Anderlecht)

Dirigeant pour qui  » Internet est un danger public !  » (sic)

Une chanson qui t’a déjà donné les larmes aux yeux ?

Je ne suis pas un homme qui a beaucoup pleuré. J’essaie de dominer mes réactions. J’ai quand même un faible pour le jazz classique et les grands artistes comme Duke Ellington, Frank Sinatra… Ils sont tous morts, dommage. Je préfère ça à tout ce bruit  » électronisé « .

Quelle est ta rubrique préférée dans Sport/Foot Magazine ?

Les éditoriaux et les chroniques. Je ne veux pas citer de noms mais j’aime les prises de position.

Quelle est la personnalité la plus connue de ton répertoire GSM ?

Là, mon gaillard, tu n’es pas sorti de l’auberge si je dois toutes te les citer : Herman Van Rompuy, Yves Leterme, Herman De Croo, Joëlle Milquet, Guy Quaden, Jean-Luc Dehaene, Elio Di Rupo, le Baron Paul Buysse, Etienne Davignon, Louis Tobback, Guy Van Hengel… En coulisses, j’£uvre à résoudre la crise politique belge et je lutte contre les séparatistes. Au niveau foot, comme je suis toujours membre de l’European Club Association, j’ai des contacts avec Michel Platini, Karl-Heinz Rummenige,…

T’es accro à Facebook ?

Je ne m’amuse pas à ça ! Internet est un danger public ! De mon temps, quand on devait demander quelque chose à une personne, on lui écrivait une lettre. Je préfère suivre l’actualité via le télétexte. Mais je ne suis pas un analphabète pour autant, hein ! Mon fils a créé une société de communication et a plus d’affinités avec ce média.

Ton interview la plus étrange ?

Dans la salle de presse du Bayern Munich, en décembre 2003. J’ai reçu les applaudissements de tous les journalistes pour ma pension. J’ai été fortement ému par cette marque de respect. Mais bon, c’est une fausse retraite puisque je continue à travailler.

Ta dernière toile ?

Un homme et une femme… il y a 50 ans ! Une belle histoire d’amour entre deux veufs. Mais ne me demande pas de résumer le film, c’est trop ancien. Ma tête, je l’ai toujours remplie avec le foot. Sinon, j’ai jadis apprécié James Dean. Surtout dans La fureur de vivre, un film qui est quasiment biographique. Mon fils avait un poster de lui dans sa chambre.

Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?

J’ai une bibliothèque qui en compte des centaines : Le docteur Jivago, Le rouge et le noir, La 25e heure… et tous les ouvrages politiques parus ces dernières années. Je ne pourrais pas me passer de mes journaux. Le matin, j’en lis au moins huit, en français et en néerlandais : Le Soir, La Libre Belgique, La DH, Morgen, Het Nieuwsblad, etc. Les grandes lectures philosophiques, ce sera pour mes 90 ans !

PAR SIMON BARZYCZAK

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