MICHAEL KLUKOWSKI

A Genk, on n’est pas près d’oublier le passage de Michael Klukowski dans les rangs du Club Bruges. Les Limbourgeois avaient fièrement annoncé le transfert de l’international canadien de La Louvière, mais que vaut encore un simple accord verbal à partir du moment où même les contrats en bonne et due forme ont la vie dure ? Klukowski ne veut plus trop y penser et se concentre à fond sur sa nouvelle vie dans la Venise du Nord.

Comment s’est passée votre découverte du Club ?

Michael Klukowski : Que ce soit par les joueurs ou le staff, l’accueil a été formidable. On m’a tout de suite fait sentir que je pouvais me considérer comme un membre à part entière du noyau, que le fait d’arriver en pleine saison ne serait pas un handicap.

Trond Sollied a déclaré que Peter Van der Heyden resterait son titulaire au back gauche jusqu’à la fin de la saison : qu’en pensez-vous ?

Je connaissais les données du problème avant de signer mon contrat. Si je dois patienter quelques mois sur le banc, je le ferai en continuant à travailler. A moi de compliquer la vie de l’entraîneur. Mais je ne me considérais pas comme un transfert raté en mai si je devais rester réserviste jusqu’à ce moment-là.

Quand on lit la presse flamande, on a l’impression que vous êtes plus un transfert de Marc Degryse que de Trond Sollied.

Aucune idée.

Pourquoi avez-vous changé d’agent en pleines discussions avec Genk ? Pourquoi avez-vous abandonné Jacques Liechtenstein pour Michael Beck ?

Beck, c’est un ami. Nous avons joué ensemble à Lille. Après réflexion, je me suis dit qu’il pourrait faire de très bonnes choses pour moi, et il l’a prouvé en bouclant les pourparlers avec Bruges.

N’êtes-vous pas embêté vis-à-vis de Genk ? Vous aviez quand même donné votre parole là-bas !

Tout était allé très vite et on ne m’avait pas vraiment laissé de temps pour réfléchir. C’était aussi la première fois de ma vie que je menais des discussions pareilles. Nous avons trouvé un accord sur mon contrat mais j’ai bien dit que je devais encore y penser avant de me décider définitivement. C’est pour cela que je n’avais rien signé. Je ne voulais surtout pas regretter mon choix. Ce transfert sera peut-être le plus important de ma carrière, alors je n’avais pas le droit de me tromper.

Est-ce uniquement le salaire qui a fait la différence ?

Je ne veux pas parler d’argent. Je dirai seulement que Bruges est un club plus grand, plus prestigieux dans le monde entier, un club où je vais avoir l’occasion de disputer chaque saison une Coupe d’Europe. Bruges m’ouvrira plus de portes que Genk.

(P. Danvoye)

P.Danvoye

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