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Matthias Leterme

Matthias Leterme est le manager général de Courtrai, qui a raté de peu les PO1 lors de la dernière journée du championnat régulier.

1Courtrai ne dispute donc pas les PO1 et ne doit pas poser de nouvelle pelouse. Allez-vous investir l’argent ainsi épargné dans un nouveau beau contrat pour Glen De Boeck ?

Ça n’a rien à voir. Nous allons d’ailleurs refaire le terrain principal pendant l’intersaison. Nous savons maintenant que ce n’est pas le sous-sol qui est responsable du mauvais état de la pelouse mais la médiocre qualité du gazon. Les racines ne sont pas assez profondes. Au moindre tacle, les brins sont arrachés et ne se régénèrent pas assez vite. À la fin de la saison, nous allons arracher la couche supérieure et semer de l’herbe de bonne qualité, dont nous suivrons attentivement l’évolution. Nous allons également doter le terrain d’entraînement situé en face du secrétariat d’un système de drainage et d’arrosage automatique.

2Vous n’avez pas encore trouvé d’accord financier avec l’entraîneur. C’est parce que vous voulez le sous-payer ou parce qu’il veut être surpayé ?

Nous sommes en train de négocier ce nouveau contrat. Si nous trouvons un accord, nous paierons enfin le juste prix. Les joueurs sont libres jusqu’à vendredi et l’entraîneur effectue un trip à Valence mais nous sommes disposés à attendre jusqu’à la fin de cette semaine ou au début de la suivante.

3Vous investissez dans de meilleurs terrains. Vous allez aussi améliorer l’isolation des conteneurs qui abritent l’administration du club, pour ne plus devoir travailler en anorak pendant l’hiver ?

Nous sommes parfaitement conscients des lacunes de nos infrastructures. C’est pour ça que nous consacrons autant d’énergie au dossier du nouveau stade. Il se trouve dans un flow positif. La ville et l’intercommunale Leiedal ont engagé un bureau pour étudier la faisabilité de nos préférences, sur le site choisi, et les programmes qui permettraient aux investisseurs de le rentabiliser. Nous y travaillons afin de présenter un projet concret aux candidats-investisseurs d’ici l’été.

4Cardiff City est actuellement dans le premier peloton de Championship, la D2 anglaise. Une promotion en Premier League ferait exploser ses rentrées. Vous attendez-vous à ce que Vincent Tan investisse enfin dans Courtrai ?

Cardiff est en effet deuxième mais il lui reste encore dix matches et son programme est plutôt lourd. J’espère qu’il accédera à la Premier League. Ce serait un succès fantastique pour tous les gens qui sont impliqués dans le club gallois. Son budget est loin d’être le plus lourd. D’autres clubs dépensent beaucoup plus. Figurer dans le réseau d’un club de Premier League ne peut qu’être positif. De là à ce que ça ait un impact direct sur nous… Non. Rien n’a jamais été convenu. Les clubs de Vincent Tan fonctionnent tous de manière autonome, en toute indépendance.

5Tenez-vous compte d’une vente possible du club ? Nous avons entendu dire que des candidats-acheteurs avaient déjà visité le stade des Éperons d’Or cette saison.

Vous devez poser la question à Vincent Tan. Notre tâche se résume à diriger le club au quotidien et à veiller à ce que les résultats suivent. Seul le propriétaire peut préciser quelle vision il a de son bien. À ma connaissance, rien n’a changé. Dans quelques mois, il y aura trois ans que Vincent Tan est propriétaire de Courtrai. Chaque année, on dit que le club est à vendre. Il peut tout aussi bien être cédé dans deux mois que dans vingt ans. Quoi qu’il en soit, l’engagement du propriétaire n’a pas changé. Pour lui, il n’est pas nécessaire de vendre le club.

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