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Martin Weynants

Si vous avez suivi les derniers Tours de France, vous n’avez pas pu manquer ses interventions auprès de Rodrigo Beenkens et Laurent Bruwier pour relayer les questions et débats des internautes. Actif au sein de la rédaction web, il a déjà couvert une Olympiade et trois Tours.

Le journaliste web a l’image du gars assis derrière son ordinateur en train de scruter le web 24 h sur 24 h. Véridique ?

Il y a du vrai mais c’est une fonction plus large. On doit être au courant de tout car on est susceptible d’écrire un sujet sur n’importe quel sujet. Et on essaie quand même de déconnecter de temps en temps…

Le site sport de la RTBF, c’est le meilleur ?

Je ne peux pas donner d’autre réponse. On essaie d’être le plus complet possible par rapport à nos rivaux. Notre atout, ce sont les directs vidéo (cyclisme, Diables Rouges, etc.). Je n’ai rien contre la concurrence mais une diffusion apporte une grosse plus-value par rapport à un direct commenté. Et comme notre grand chef le préconise, on veille à garder une identité. Sans que ce soit une critique envers les autres, on évite par exemple le sensationnalisme.

La concurrence entre sites web sport, c’est comparable à la course aux audiences en télé ?

Nous sommes tenus au courant des chiffres et nous avons des objectifs fixés par la direction. Depuis l’inauguration du site en sport en 2008, la fréquentation augmente. Mais tu ne te fais pas taper sur les doigts si tu n’obtiens pas un certain nombre de visites. La pression du travail et des heures prestées existe mais pas celle des clics. Un autre aspect du métier, c’est que tu côtoies beaucoup moins les autres journalistes web sur le terrain vu qu’on est beaucoup derrière notre ordi.

En télé, le public vous a découvert quand vous avez dû commenter, à la surprise générale, la médaille d’argent de Lionel Cox aux J.O.

J’avais déjà couvert des sujets et travaillé pour Exqi Sport mais c’est vrai que c’est ce moment qui a plus marqué les esprits. Après les qualifications, on savait qu’il avait 90 % de chances de gagner une médaille. J’étais le petit jeune en cabine et un peu moins occupé, donc c’est tombé sur moi.

Plus jeune, vous avez participé à Fort Boyard…

Oui, c’était il y a une dizaine d’années, du temps où l’émission passait sur RTL et cela n’avait rien à voir avec le boulot. J’y ai pris part grâce à mon club d’athlétisme, qui s’était présenté avec une sélection. Une chouette expérience, avec une anecdote sympa : dans le Thalys, nous avions croisé Fabrice Luchini. Il avait reconnu notre accent namurois et nous avait payé un verre pour célébrer son amitié avec Benoît Poelvoorde !

PAR SIMON BARZYCZAK

 » Fabrice Luchini nous a payé un verre pour célébrer Benoît Poelvoorde.  » Martin Weynants

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