« Mark Coucke est une bénédiction pour le club »

Sport/Foot Magazine rencontre chaque semaine un ambassadeur de SCOOORE ! Il évoque sa passion pour le club qui lui est cher.

Comment vous êtes-vous retrouvé impliqué dans le club ? Fons Roets : Un peu par hasard. Dès le début des années 80, j’ai combiné ma carrière d’enseignant et des comptes rendus de l’actualité régionale à titre complémentaire. Pendant des années, j’ai écrit des articles sur les matches des équipes du KV Ostende. A la longue, j’ai fini par connaître parfaitement le club. En plus, j’ai moi-même joué au football dans la région. D’ailleurs, à 63 ans, je continue à pratiquer le foot en salle !

Étiez-vous également actif au sein du club ?

Au début des années 80, j’ai réalisé des reportages pour Radio Noordzee et dans la foulée, j’ai officié comme speaker du KVO. J’ai également effectué du scouting, à titre officieux. Je me souviens avoir recommandé Björn Renty au club. Il évoluait alors à Middelkerke. Il est devenu un des piliers de l’équipe d’Ostende.

Pourquoi Ostende est-il resté si longtemps absent de l’élite ?

Avant tout parce que le Club Bruges et d’autres clubs de Division Un moins proches puisent dans le vivier de la Flandre-Occidentale. En plus, le basketball ostendais attire beaucoup de sponsors. Ce n’est pas un secret : les édiles ostendais ont un faible pour le basketball. C’est pour ça qu’il est crucial que le KVO assure son maintien cette saison : cela contraindra la Ville à effectuer les investissements nécessaires.

Comment Ostende considère-t-il l’arrivée de Marc Coucke ?

Que cela ne fasse pas le moindre doute : Coucke est une bénédiction pour le club et pour la ville d’Ostende. Il est une figure médiatique et il ouvre de nombreuses portes. Je pense aux joueurs loués par Anderlecht. Ensuite, la présence du club en Division Un est intéressante pour la Ville : les visiteurs d’un jour peuvent faire coup double en se rendant sur la digue l’après-midi puis en assistant au match.

Ostende est-il à même de se défaire de sa réputation d’équipe yo-yo ?

Pas avec les seuls capitaux de Coucke, qui a surtout attiré de nombreux sponsors. Il veut également faire quelque chose pour les jeunes et permettre au club de conserver plus longtemps des talents comme Birger Verstraete et Igor Vetokele. Les autres clubs de la région ont remarqué que nous étions mus par une nouvelle dynamique. La relance du KVO a déclenché une fameuse houle dans le petit étang flandrien.

Il paraît que vous avez écrit une chanson sur le club ?

Oui. En 1989-1990, Ostende, alors pensionnaire de Division Trois, visait le titre. Le dernier match de la saison, contre Harelbeke, était décisif. Comme l’affiche passionnait les gens, j’ai écrit une chansonnette :  » Allez Allez / Oladiooo / Bravo Bravo / pour le KVO.  » Elle a récolté un énorme succès mais malheureusement, Ostende a été étrillé à l’Albertpark : 0-5. Heureusement que j’avais vendu mes singles à l’avance ! (Rires) Je me demande si je ne devrais pas rafraîchir le morceau maintenant. ?

PAR JENS D’HONDT

 » La relance du KVO a déclenché une fameuse houle dans l’étang flandrien. « 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire