Marchal :  » PES est plus intense que FIFA « 

Jérôme Marchal a 21 ans, est supporter de Charleroi et champion de Belgique de Pro Evolution Soccer 2011 !

Comment as-tu obtenu ce titre ?

Le jeu est sorti au mois d’octobre. J’y ai joué pendant deux mois puis l’ai laissé tomber. Deux semaines avant le championnat de Belgique, mon cousin m’a prévenu et j’ai recommencé à m’entraîner. Le tournoi était organisé au salon Made in Asia à Bruxelles. Il y a d’abord eu une phase de poules, puis des éliminations directes. En qualif, j’ai joué avec la Juventus. J’étais certain que le niveau de l’équipe ne serait pas suffisant mais j’ai quand même terminé premier. J’ai alors sélectionné une plus grosse formation, le Real Madrid. J’ai gagné tous mes duels, hormis une confrontation qui s’est conclue aux penalties. Le champion obtient le droit de représenter la Belgique à la prochaine Coupe du Monde. Tous les frais sont pris en charge par l’organisateur ! Mais je ne sais pas où et quand elle aura lieu.

Tu as déjà représenté la Belgique à l’étranger ?

J’ai participé à la Coupe du Monde de PES 3 à Poitiers, au Futuroscope. J’ai été éliminé en poules pour un petit point. Après mon titre de champion de Belgique à PES 5, j’ai été jusqu’en quarts de finale de l’Euro, à Dublin.

Lors d’un tournoi, la rivalité est très marquée ?

Entre les dix meilleurs, oui. On ne se déteste pas mais c’est très tendu. On est attentif aux scores des matches, on observe le jeu développé, etc. Un vrai travail de scouting ! Les matches durent dix minutes. On s’installe devant une télé et c’est parti. C’est très intense et cela exige beaucoup de concentration. Comme sur un vrai terrain, une petite erreur suffit pour encaisser un but ! Et courir après le score est difficile. Mais il y a parfois de grosses différences de niveau entre joueurs. Des matches se finissent sur des scores de 7-1 ou 7-0.

Tu te considères comme un vrai sportif ?

Tout comme eux, on s’entraîne durant des heures. Il faut trouver de bons adversaires pour se jauger, apprendre de ses erreurs, etc. Mais avec les années, je me suis calmé. Avant, j’y consacrais tout mon temps. Je rentrais de l’école et j’allumais la console ! Au point d’y passer la nuit. Je disputais beaucoup de tournois, en Belgique et en France. A partir de PES 7, le jeu a eu moins de succès. Des tournois qui attiraient 120 joueurs n’en ont plus rassemblé que la moitié, voire moins. C’est dû à la montée en puissance de FIFA.

Pourquoi préfères-tu FIFA à PES ?

FIFA est plus lent, moins rythmé, moins intense. Quand on marque, c’est souvent grâce à la chance. Sur PES, les opportunités sont plus nombreuses.

PAR SIMON BARZYCZAK

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