MARC SCHAESSENS

Souffrant d’une inflammation au genou, le médian anversois des Dragons n’a pas pu participer au match contre Bruges.

Comment avez-vous vécu le match, depuis la tribune ?

Marc Schaessens : Nerveusement. J’aurais préféré être sur le terrain. J’ai apprécié l’engagement de mes partenaires. Si l’on avait témoigné d’une telle combativité au GBA, on ne serait certainement pas rentré bredouille. Vendredi, chacun a affiché une excellente mentalité, et si l’on s’aligne dans le même état d’esprit lors des deux derniers matches, je reste persuadé que le maintien demeure à notre portée. En tout cas, on doit s’accrocher au mince espoir qu’il nous reste.

Compte tenu des circonstances, ce 0-0 représente-t-il un point gagné ou deux points perdus ?

L’avenir nous l’apprendra. Si l’on tient compte que l’on a affronté le futur champion, c’est certainement un bon point que l’on a conquis. Mais il est possible qu’il ne suffira pas, et qu’au décompte final, on se rendra compte qu’il nous manque deux points.

Dimanche, vous affrontez Mouscron. Un match particulier pour vous ?

Surtout un match qu’il faudra gagner. Car en cas contraire, on pourra probablement faire une croix définitive sur le maintien. Personnellement, je suis motivé pour tous les matches et le fait d’affronter mon ancien club, dont je n’ai pas gardé de très bons souvenirs, ne changera rien à mon état d’esprit.

Combien de chances vous accordez-vous de disputer ce match ?

Cela dépendra de l’évolution de ma blessure. Pour l’instant, je ne peux pas encore me prononcer à ce sujet. Le week-end passé, j’étais incapable de pivoter, et dans ces conditions-là, il est préférable de s’abstenir.

Un passage malheureux à Mouscron, qui s’est terminé prématurément, puis un transfert à Mons où vous risquez de connaître les affres d’une relégation : cette saison 2004-2005 ne sera pas marquée d’une pierre blanche dans votre album aux souvenirs ?

Je suis venu à Mons pour pouvoir rester en D1. Lorsque j’ai débarqué, la situation était quasiment désespérée. On a engrangé 20 points durant le deuxième tour.

Vous avez commencé par une série de 12 points sur 15, avant de retomber dans les tréfonds du classement…

A l’époque, on n’avait rien à perdre. Lorsque la perspective du maintien est réapparue, le stress a fait son apparition. J’estime que Jos Daerden a bien travaillé, car ce n’est pas parce qu’on transfère dix bons joueurs qu’on a directement une bonne équipe. Pour moi, son limogeage aurait pu être évité, mais on connaît l’incident qui l’a opposé au président Dominique Leone. (D. Devos)

Propos recueillis par Daniel Devos

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