MANU FERRERA ET L’INSULTE ?VANDEREYCKEN

On a revu avec plaisir Manu Ferrera sur le plateau de Club Foot, la semaine dernière. On y a surtout parlé du match de Ligue des Champions entre le FC Porto et le Deportivo La Corogne, ce qui n’a laissé que peu de temps pour s’attarder sur les occupations actuelles de l’ex-entraîneur de Seraing, Charleroi et Alost.

Manu est aujourd’hui directeur technique à temps plein et entraîneur intérimaire de Courtrai, qui lutte pour rejoindre la D2.  » J’ai commencé il y a tout juste un an « , rappelle-t-il.  » Après la faillite d’Alost, j’avais émargé au chômage et je venais juste de trouver une place comme délégué médical lorsque Courtrai m’a proposé le poste de directeur technique. S’il avait été question du poste d’entraîneur, j’aurais refusé car je ne veux pas verser 7.500 euros à l’Union Belge pour avoir le droit d’exercer mon métier « .

Lorsque Ferrera est arrivé, Courtrai se remettait encore d’une faillite et terminait la saison dans l’anonymat de la D3. L’ambition est pourtant toujours bien présente dans la Cité des Eperons d’Or.  » L’objectif est de rejoindre la D1 à court terme « , affirme Ferrera.  » A l’intersaison, 14 joueurs sont partis et 11 nous ont rejoint. Presque tous ont joué en D2 ou en D1. Nous sommes toujours en lutte pour la montée mais le top de la D3A est très fort et il faudra sans doute attendre la dernière minute du dernier match pour connaître le nom du champion « .

En cours de saison, Courtrai a limogé son entraîneur, Angelo Nijskens, et Ferrera a repris lui-même les commandes.  » Nous gagnions mais nous n’avions pas encore livré un bon match. Nous dépendions surtout de deux hommes : le gardien KurtVandoorne (ex-Mouscron) et l’attaquant brésilien FabioGiuntini. Hélas, tous deux se sont blessés par la suite pour très longtemps.  » La saison prochaine, c’est Rudi Verckempinck (ex-Cercle Bruges), qui entraînera Courtrai. Détail amusant : il est actuellement entraîneur de Waasland, un des rivaux de Courtrai pour la montée « .

Manu Ferrera s’intéresse bien entendu encore à tout ce qui se passe en D1 et notamment à la carrière de son frère. Il a lu l’enquête de Het Laatste Nieuws à laquelle nous faisions référence dans Sport/Foot Magazine numéro 17.  » Si j’ai bien compris, on lui reproche presque d’être trop bon. Genk n’en a pas voulu parce qu’il est trop ambitieux : n’est-ce pas faire insulte à René Vandereycken ? Moi, je crois que les compétences d’ Emilio font peur à des dirigeants dont le seul but n’est plus d’être performants d’un point de vue sportif mais de décrocher la licence « . (P. Sintzen)

P.Sintzen

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