Manque de réalisme dans les deux rectangles

COACH JOSÉ RIGA

L’objectif n’est pas atteint. Je pense que dans notre inconscient, on espérait mieux. Certes, on peut avancer certaines circonstances atténuantes comme le manque d’expérience ou le nombre particulièrement élevé de nouveaux éléments mais on croyait quand même être plus à l’aise en terme de points. La rentabilité a fait défaut car hormis une ou deux rencontres, on ne peut pas dire que la manière fut absente. On n’a jamais senti qu’on ne faisait pas le poids. Le bilan est donc mitigé.

Nous avons bien débuté le championnat avant de connaître un gros passage à vide. Celui-ci s’explique par plusieurs facteurs cumulés. Il y a d’abord un fait inéluctable : plusieurs joueurs n’étaient plus habitués à être réguliers. Or, en D1, c’est une nécessité. On a coincé dans la durée par rapport à l’exigence de prestation. On a également payé comptant plusieurs erreurs et certains faits de matches n’ont pas toujours été maîtrisés. Or, la D1, c’est le réalisme à outrance. Cependant, il faut regarder avant tout dans notre assiette.

Malgré tout, certaines rencontres auraient pu connaître une issue plus favorable. Je pense surtout aux matches de Charleroi, du Germinal Beerschot et à l’entame à Genk. Parfois, on a terminé avec certains regrets : on avait beaucoup donné et on repartait sans rien. Il faut être plus exigeant au niveau des prestations et de la rigueur. A un certain moment, j’en avais marre de répéter la même chose et je n’ai plus envie de ressortir le même refrain. Désormais, on ne peut plus se cacher et il n’est plus question de parler d’apprentissage. Si je reprends secteur par secteur, je dirais qu’on a manqué de réalisme dans les deux rectangles. On a certes eu la meilleure défense avant le déplacement à Genk mais l’indisponibilité de Daré Nibombe nous a fait mal. En attaque, on a un peu failli. Il nous faut beaucoup d’occasions pour marquer. Cependant, j’ai essayé de rester fidèle à mes convictions. Quand tout s’est détérioré, il a fallu chercher des solutions à droite et à gauche et l’équipe n’a pas toujours bien été équilibrée. Notamment parce que l’on disposait d’éléments redondants . l

statistiques

JOUEURS UTILISÉS : Al Khanchaf (9), Berthelin (17), Brahami (11), Colin (5), Coquelet (2), Cordaro (15), Dahmane (16), Dalmat (16), Diafutua (8), Guilmot (3), Jay (12), Milas (5), Mirri (16), Nibombé (9), Rabesandratana (13), Ragued (16), Soufiani (9), Ulens (1), Wamberto (10), Wansi (12), Wiggers (17), Zèbre (3), Zoko (11).

BUTEURS : : Cordaro (1), Dahmane (2), Dalmat (5), Milas (1), Mirri (1), Wamberto (2), Zoko (2).

ASSISTS : Brahami (1), Dalmat (2), Jay (1), Ragued (1), Wansi (1), Zoko (1)µ

CARTES JAUNES : 35

CARTES ROUGES : 7

PENALTIES : 1 pour (1), 2 contre (1).

CORNERS : 81 pour, 91 contre.

FAUTES : 303 commises, 272 subies.

top – HOCINE RAGUED

Arrivé sur la pointe des pieds en droite ligne du PSG, il a mis tout le monde d’accord ; a commencé le championnat dans la peau d’un titulaire et est monté en puissance dans son rôle de médian récupérateur. A l’inverse des autres titulaires, il n’a pas connu de baisse de régime en novembre.

flop – DANIEL WANSI

Certes, on ne savait pas trop quoi attendre de ce Camerounais. Cependant, la direction avait pris la peine de le mettre à l’essai avant de le faire signer. Il ne manque pas de qualités mais ne dispose pas du profil requis pour l’Albert qui cherchait un buteur. Aucun goal inscrit en 10 apparitions.

STÉPHANE VANDE VELDE

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