Main d’honneur

Des voix discordantes s’élèvent contre le hands d’Henry.

La qualification de la France a fait débat dans l’Europe entière suite à la double faute de main de Thierry Henry, le capitaine des Bleus. Mais comment la France a-t-elle réagi face à cette main ? De deux façons différentes. De manière nationaliste comme une partie de la presse qui soulignait la qualification des Bleus… quels que soient les moyens employés.

Pourtant, ce sont surtout des comportements gênés qui ont accueilli ce match nul. La majorité de la presse soulignait la faute de main comme L’Equipe qui n’a pas manqué de répéter que ce but ne devait jamais être validé et de souligner que la Fédération Française de Football, sur son site, dans le résumé de match, ne mentionnait même pas que le but était entaché d’une faute de main.

Mais dans l’euphorie de la qualification, les protestations vives et indignées étaient cependant rares. Trois personnes, rejointes par d’autres en fin de semaine, ont eu le courage d’aller quelque peu à contre-courant. Le soir même, Bixente Lizarazu se montrait dégoûté de la manière mais également de la volonté affichée du clan français à faire la fête. Il a même échangé des propos peu amènes envers Raymond Domenech sur RTL.

Le lendemain, Patrick Chêne, l’ancien journaliste de France 2, à la tête de la rédaction de www.football365.fr s’est fendu d’un édito très dur :  » J’ai imaginé Thierry Henry, celui qui a toujours ce port un peu trop altier qui lui donne des airs de seigneur, aller vers l’arbitre et lui signifier que le but n’était pas valable. Henry serait rentré dans l’histoire. Et de seigneur, il n’aurait pas eu que l’allure. (…) Mais, dans le foot, ces choses là ne se font pas ! – On ne va tout de même pas bouder notre plaisir disaient en ch£ur quelques commentateurs aux accents cocardiers et ringards. Il y en a même un – je l’ai gardé pour la fin tant il est révélateur de toute cette indécence – qui a eu le privilège d’interviewer Raymond Domenech dès la fin du match et qui a  » oublié  » d’évoquer le détail… Enorme. Un modèle. Une référence. On devrait garder l’extrait pour toutes les écoles de journalisme.  »

Enfin, l’animateur Christophe Dechavanne a également évoqué l’incident, disant :  » Je vois une tricherie monumentale, je vois un entraîneur qui saute de joie, je vois le patron de la FFF qui l’enlace pour le féliciter. On empêche un pays d’aller à une compétition mondiale. Je trouve que cela n’est pas honnête.  »

LUIGI PIERONI, l’attaquant de Valenciennes, figure dans la liste des nominés du Soulier du Plomb, trophée remis par les Cahiers du football, qui récompense le plus mauvais joueur de l’année en Ligue 1. Mateja Kezman (PSG, aujourd’hui au Zenith), Nicolas Dieuze (Grenoble), Kader Keita (Lyon, aujourd’hui à Galatasaray), Ivan Klasnic (Nantes, aujourd’hui à Bolton), Fred (Lyon, aujourd’hui à Fluminense) font, entre autres, partie également des nominés. Dieuze a notamment été nominé parce qu’il a connu avec Le Havre et Grenoble une année 2009 record avec 79 % de défaites.

HATEM BEN ARFA, le médian de Marseille, a eu une nouvelle altercation avec son entraîneur, Didier Deschamps.

LOUIS NICOLLIN, le président de Montpellier, s’est vu infliger une suspension de deux mois de toute fonction officielle par le Conseil National de l’éthique (CNE) pour avoir traité le médian auxerrois Benoît Pedretti de  » tarlouze « .

BASILE BOLI, l’ancien international, a été placé en garde à vue par la Brigade de répression de la délinquance économique. Il est soupçonné d’abus de confiance.

AUXERRE qui reste sur une série surprenante de sept victoires d’affilée, occupe la tête du classement de Ligue 1.

BORDEAUX a mis fin à une série de 34 matches sans défaite à domicile.

BLAISE MATUIDI, le milieu stéphanois, n’a pas de chance : à peine revenu à la compétition suite à un problème à la cuisse, il a dû quitter le terrain à la 27e à cause d’une blessure à la cheville.

WENDEL, le milieu de Bordeaux, collectionne les cartes jaunes. Il a ramassé le troisième en 10 rencontres à Valenciennes et ne jouera pas contre Paris.

STÉPHANE VANDE VELDE

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