LUCIANO DA SILVA

Le club anversois a été impressionnant contre Mouscron (6-2) et marche bien en championnat. Pourtant, son portier brésilien dit qu’il a encore des choses à régler.

Pourquoi vous êtes-vous fâché à la fin du match contre Mouscron ?

Luciano da Silva :  » Jamais Adnan Custovic n’aurait dû marquer à la dernière minute. Sur ce coup franc, je voulais un mur de quatre hommes mais nul ne m’écoutait. Encaisser un but comme ça est très frustrant. Cette fois, le malentendu ne nous a pas coûté de points mais pour moi, il compte. Je suis fier d’avoir une des meilleures défenses du championnat. Nous en avons discuté et ça ne se reproduira pas. Tout le monde connaît désormais sa tâche « .

Didier Dheedene était frustré après le match contre le Club :  » Nul ne m’écoute « , disait-il.

Le groupe compte beaucoup d’étrangers. Il faut s’adresser en néerlandais à l’un, en anglais à l’autre, en espagnol au troisième, le tout en quelques secondes. Didier a été confronté à ce problème. Nous ne nous voilons pas la face. Les Argentins suivent des cours de langue avec assiduité et on le remarque. Quand on crie : – In de rug, ils savent que quelqu’un se présente derrière eux.

Contre le Club, votre équipe a été brouillonne, elle a perdu beaucoup de ballons et semblait dépourvue d’idées.

C’est vrai mais nous avons concédé peu d’occasions. Bruges était en confiance et nous a rendu la vie difficile. Parfois, on fait ce qu’on peut mais ça ne marche pas. En plus, Gustavo Colman n’était pas au mieux de sa forme, Daniel Cruz n’a pas non plus atteint son meilleur niveau alors qu’ils sont tous deux très importants. Nous n’alignions qu’un attaquant, François Sterchele et c’est pénible de jouer seul en pointe.

A St-Trond aussi, vous n’avez aligné qu’un avant et cela n’a pas marché. Conserver cette tactique est-il pertinent ?

C’est l’entraîneur qui décide. La saison passée, nous avons évolué avec cinq défenseurs contre quatre maintenant, en général. On ne connaît pas les motivations de l’entraîneur. Personnellement, je trouve que le compartiment offensif est plus rentable avec deux attaquants. Quand on passe en revue les matches où nous avons joué avec un duo en pointe, on peut dire qu’il vaut mieux pratiquer de la sorte.

Le Germinal Beerschot a organisé des activités de team building la semaine passée. Etait-ce nécessaire ?

Toujours. Ces activités consolident le noyau, le transforment en grande famille. Je suis heureux de mieux connaître mes coéquipiers, leurs femmes, leurs enfants. De telles journées nous offrent l’occasion de discuter tous ensemble, de rigoler. J’en suis à ma septième saison au Kiel et le groupe actuel est un des meilleurs que j’y ai connus.

KRISTOF DE RYCK

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