LUBO PENEV

Actif en Espagne à Valence, à l’Atletico Madrid, au Celta Vigo et à Compostelle, l’attaquant bulgare avait abandonné le football actif voici deux ans afin de présider le club de son coeur, le CSKA Sofia. Au prix de beaucoup d’efforts, il est parvenu à le mettre en conformité avec les exigences du football moderne.

Voici deux ans, vous aviez quitté l’Espagne précipitemment.

Lubo Penev: C’est l’impression que j’ai donnée, mais en réalité, c’était une décision mûrement réfléchie. J’avais simplement attendu le moment propice pour réaliser l’un de mes rêves: devenir le président et propriétaire de mon cher CSKA Sofia.

Quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus fier durant ces deux années?

Nous avons jeté les bases d’un club moderne, ce qui ne s’était plus vu en Bulgarie depuis dix ans. Notre objectif est d’organiser le CSKA Sofia selon le modèle des grands clubs européens. J’ai pris exemple sur les clubs espagnols. L’Espagne est à la pointe du progrès dans tous les compartiments: l’organisation, les ressources économiques, la formation des jeunes. Si nous parvenons à nous en inspirer au CSKA Sofia d’abord, dans tout le football bulgare ensuite, mon pays pourra de nouveau avoir droit au chapitre dans le concert international.

Compte tenu de l’ampleur du travail, pourquoi avez-vous décidé d’abandonner la présidence pour rechausser les crampons?

C’est simple: mon équipe est désormais bien en place et travaille durement. Elle sait ce qu’elle a à faire. De mon côté, j’ai senti que le groupe de joueurs avait besoin de leaders sur le terrain, afin de reprendre confiance. J’ai d’ailleurs convaincu Jordan Letchkov de me rejoindre.

Quels seront vos objectifs?

Depuis sa création, le CSKA Sofia a toujours lutté pour la coupe et le titre en Bulgarie. Ces dernières années, le club n’a plus rien gagné. Il faudra remédier à cette lacune. J’ai promis des trophées aux supporters et j’ai l’habitude de tenir parole.

De quelle nature sera votre apport?

J’ai été formé à la dure école du CSKA Sofia. C’est là que j’ai goûté pour la première fois aux joies de la victoire. C’est là, aussi, que j’ai appris qu’un sportif devait garder la tête haute en toutes circonstances. Ce sont ces vertus que j’ai envie d’inculquer aux plus jeunes. (K. Totev, ESM)

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