Lokeren négocie son rachat

Jan Hauspie
Jan Hauspie Jan Hauspie is redacteur bij Sport/Voetbalmagazine.

Le redressement du club waeslandien passe désormais par des investisseurs norvégiens… et peut-être libyens.

Jeudi, Lokeren (quatrième), reçoit Genk (deuxième). Une affiche, donc. Le classement des deux équipes est une surprise.  » Nous ne devions figurer dans le top 6 que la saison prochaine « , confie le président de Lokeren, Roger Lambrecht, qui trouve rapidement l’explication au succès actuel : son nouvel entraîneur, Peter Maes.

 » Jacky Mathijssen m’avait imploré : -Intervenez dans le vestiaire sinon je ne m’en tirerai jamais. Il a finalement demandé à pouvoir partir car sa mission était impossible. Il n’était pas le premier à me dire ça, mais le deuxième… A son arrivée, Peter a annoncé la couleur aussi : – Il faut faire le ménage ici ! Pas seulement dans le vestiaire mais dans le staff technique. Ses membres avaient fait de leur mieux mais il fallait un vent nouveau. Il fallait renvoyer tout le monde. A la longue, on achetait des Noirs pour gagner de l’argent et ça n’allait plus.  »

Le grand nettoyage s’est effectué pendant de discrètes négociations avec un investisseur. Elles durent depuis six mois, déjà. Le contact a toujours lieu via l’intermédiaire d’un manager norvégien domicilié à Genval, Harald Svain.

Lambrecht :  » Nous connaissons Harald depuis des années. Il nous a amené Petter Rudi et VegardBraaten. Il représente un groupe d’investisseurs essentiellement composé de Norvégiens, spécialisés dans l’immobilier, le pétrole et le football – un peu de tout, donc. Je veux céder 49 % du club et le reste d’ici cinq ans, quand je serai plus âgé (NDLR : il a 79 ans). Nous avons déjà signé une convention. Tout est sur papier, il ne manque plus que l’argent. Tant qu’il n’est pas sur la table, rien n’est fait. Ce sera fait mais pas avant la fin de l’année. Des gens devaient venir récemment de l’étranger, mais leur vol a été annulé à cause de la neige. Tout a été retardé !  »

Lambrecht affirme connaître le nom du groupe et de ses responsables mais pas le vrai propriétaire qui se cache derrière Svain :  » Avant de signer à titre définitif, j’essaierai de le savoir. Le groupe possède différentes sociétés et il faut voir lesquelles vont acquérir des parts de Lokeren. Des Libyens ? Si c’est le cas, je vends aussi. « 

JAN HAUSPIE

 » Une convention est signée : tout est sur papier, il ne manque que l’argent… « 

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