Live et step : KOEN DE VLEESCHAUWER – ELS DE WANNEMACKER

Etes-vous amateur de musique ?

Koen De Vleeschauwer (32 ans) : Moins qu’avant. Maintenant, j’écoute surtout de la musique en voiture. Pour l’instant, j’ai le CD de Live, un de mes groupes favoris. Avant, il m’arrivait régulièrement d’assister à des concerts. J’aimais voir les Rolling Stones à l’£uvre.

Comment avez-vous fait la connaissance d’Els ?

Je la connais depuis très longtemps. Quand j’avais 16 ans, je travaillais dans le grand magasin de ses parents, pendant les vacances scolaires. Nous nous connaissions donc de vue, sans guère nous parler. Par après, nous nous sommes revus. Els et moi étions chacun liés avec quelqu’un d’autre mais ça n’allait pas très bien. Nous nous sommes fixé rendez-vous et nous avons finalement décidé d’entamer quelque chose ensemble. A partir de ce moment, tout s’est précipité. Au bout de quelques mois, nous avons vécu ensemble et nous avons fait des projets de mariage. Els était enceinte de six mois quand nous nous sommes mariés. Elle attendait Julie. Nous sommes maintenant unis depuis cinq ans et nous ne le regrettons toujours pas. Notre entourage direct n’a jamais fait de problèmes non plus.

Quelles sont les qualités d’Els ?

Elle est très motivée. Elle s’occupe très bien de sa famille, même un peu trop bien : elle a un côté perfectionniste. Il lui est impossible de s’asseoir tant que la vaisselle n’est pas faite. Els peut aussi être impulsive. Elle se fâche brusquement, mais c’est fini en une minute. Quand elle a quelque chose sur l’estomac, elle l’oublie rapidement. C’est pour ça qu’il est important pour elle de beaucoup parler. Quand j’ai un problème et que je me tais, elle devient folle. Elle veut m’aider à le résoudre en en discutant.

Conseillerez-vous une carrière footballistique à votre fils, plus tard ?

Certainement, s’il aime jouer et s’il est doué. Julie et Stef pourront faire ce qu’ils veulent. Je ne les pousserai sûrement pas dans telle ou telle direction. Je veux qu’ils fassent du sport, plutôt que de rester devant la télévision ou l’ordinateur. En plus, ça leur permet d’évacuer leur surplus d’énergie. Comme Els le dit, ils en ont vraiment besoin ! Moi-même, j’ai été un enfant très actif. Ma mère dit que je ne restais pas tranquille deux minutes.

Qui aimeriez-vous rencontrer ?

(Els :  » Un footballeur, sans doute… « ) Beckham, peut-être. Malgré le show et le cinéma qu’on fait autour de lui, il me semble être intéressant. Je le respecte vraiment. (Els :  » Ce qui serait bien, c’est que je t’accompagnerais pour sortir avec Victoria  » (elle rit). En dehors du football, j’aimerais rencontrer un chanteur du groupe Live. Quand j’étais petit, Jan Ceulemans était mon idole, mon grand modèle. Il a été mon entraîneur à Alost, ensuite.

Qu’aimez-vous vraiment faire ?

Franchement, j’aime avoir la paix. Il m’arrive d’envier les joueurs qui sont toujours seuls et habitent à proximité du club parce qu’ils ont beaucoup de temps. J’arrive toujours tôt au club pour boire une tasse de café et lire le journal à mon aise. Je ne pourrais pas me présenter juste à temps, me changer en vitesse et courir sur le terrain. Je ne veux pas me dépêcher. Le samedi, avant un match, je me repose l’après-midi. Je profite de la sieste de notre petit Stef pour faire la mienne. Quand j’ai un jour de congé, j’essaie d’entretenir le jardin et d’entreprendre des activités avec Els et les enfants. C’est une priorité.

Parlez-nous de Koen.

Els De Wannemacker (30 ans) : Koen est avant tout très serviable. Il est toujours prêt à aider les gens. Parfois un peu trop. Koen peut difficilement dire non. Il est aussi très nerveux. Il ne tient pas en place. Nous pouvons savourer les plaisirs d’une soirée tranquille à deux, mais pendant la journée, Koen déborde d’énergie. Ce n’est pas une mauvaise chose qu’il soit footballeur car je ne le vois pas passer sa journée derrière un bureau.

Est-il romantique ?

(Elle rit). Non, certainement pas, mais ça ne me manque pas. Je ne suis pas une romantique non plus. Je n’y attache donc pas d’importance.

A quoi vous occupez-vous ?

Nos enfants m’accaparent. Julie a quatre ans, Stef deux. Ils sont encore très jeunes et requièrent beaucoup d’attention. Julie est hyper active et n’obéit pas toujours. Je crois que j’ai un peu sous-estimé la charge de la maternité. D’autre part, nous avons eu nos enfants à un intervalle assez rapproché. Je ne pourrais plus me passer d’eux mais parfois, quand je les couche et qu’ils s’endorment, je suis vraiment soulagée. Avant, j’ai travaillé dans le magasin de mes parents. J’ai arrêté en janvier dernier. Mon père a pris sa pension et je ne me voyais pas reprendre l’affaire toute seule… Surtout avec les enfants et le football. Plus tard, j’aimerais reprendre une activité car les contacts sociaux me manquent quand même. J’ignore encore dans quelle branche ce sera mais j’opterai probablement pour un travail à titre indépendant.

Qu’estimez-vous important dans l’éducation des enfants ?

Beaucoup de choses ! Avant tout, je veux qu’ils apprennent à s’adapter vite à tout. Lorsqu’ils sont en visite quelque part, ils doivent bien écouter et être polis. Je ne suis pas une maman sévère pour la cause. Ils obtiennent beaucoup plus de moi que de Koen et ils le savent très bien ! Quand il y a un problème, c’est vers moi qu’ils se tournent. Koen a plus d’autorité sur eux.

Avez-vous des hobbies ?

Aucun pour le moment. (Elle réfléchit). Non, pas vraiment. Je n’ai pas de moment de détente. Voilà à quoi ressemblent mes journées : faire le ménage et m’occuper des enfants. Encore que le samedi, je dispose de ma soirée. Normalement, je ne regarde guère la télévision mais le samedi soir est une exception. Koen joue et quand les enfants sont au lit, je m’installe devant le petit écran et je savoure le bonheur de ne rien faire. Avant la naissance des enfants, j’étais très sportive. Ainsi, je m’adonnais régulièrement au step.

Qui est derrière les fourneaux ?

Moi ! Koen ne sait absolument rien cuisiner. La seule chose qu’il puisse sans doute préparer sans mettre le feu à la cuisine, c’est un £uf ! S’il devait tirer son plan tout seul, je pense qu’il irait s’acheter des plats tout préparés ou des sandwiches. En revanche, il s’occupe beaucoup des enfants. Il donne le biberon, le bain, ces choses-là…

Comment pourrait-il vous surprendre ?

En m’offrant une sortie à deux un soir. Nous n’y parvenons plus, avec nos deux petits enfants.

Imaginez que vous puissiez réaliser l’impossible…

Je guérirais immédiatement ma mère. Elle est gravement malade et nous ne savons pas comment son affection va évoluer. Le pire, c’est que nous sommes impuissants : il faut attendre, sans rien pouvoir faire pour améliorer son état.

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