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Lise Burion

2019 aura été une année télévisuelle pour la journaliste radio. Elle a commenté des matches du Mondial des dames. Et elle était aussi à l’antenne lors du Tour pour relayer les infos marquantes des réseaux sociaux.

C’est votre plus belle année sur le plan professionnel ?

J’ai vécu plusieurs expériences marquantes. La télé donne une autre visibilité. Anecdote marquante : un téléspectateur invité par un sponsor m’a félicitée pour mon premier Tour et j’ai dû lui préciser que j’en étais à ma…6e Grand Boucle ! (elle sourit) Je suis une journaliste radio qui a été utilisée en télévision pour parler des réseaux sociaux : c’est particulier ! Il y a quelques années, cela aurait été impossible. Mais entre-temps, les médias ont cessé de fonctionner en vase clos. J’avais déjà travaillé avec Rodrigo Beenkens et notre complicité a augmenté. Sans m’en rendre compte, je l’ai un peu taquiné à l’antenne : c’était une chouette expérience et il s’est pris au jeu. Quant au Mondial de foot, les échos ont été positifs. Je retiens en plus le reportage aux Éwtats-Unis sur Emma Meesseman quand elle a été championne WNBA et MVP des Finals.

Commenter à nouveau des matches de foot en télé me plairait bien.  » Lise Burion

RTL a acquis les droits des Red Flames et le dernier match diffusé a atteint 123.714 téléspectateurs. L’Union Belge a lancé un vaste plan pour dynamiser le football féminin. La Pro League veut que des matches de Super League (championnat féminin) soient diffusés. Ça y est, on est devenu un pays de foot féminin ?

Certains pays, comme la France, sont déjà inscrits dans une dynamique. En Belgique, le public accroche de plus en plus et on a dépassé le cadre de base du :  » J’accepte que ma fille fasse du foot « . L’Union Belge a pris la balle au bond et la médiatisation croissante renforce ce phénomène. Le fait qu’on ait des consultantes comme Aline Zeler est positif. Les audiences du Mondial ont été bonnes alors que les Red Flames n’y étaient pas. Par la suite, on a continué à en parler, grâce à des personnalités comme Alex Morgan et Megan Rapinoe, Ballon d’Or. Sans oublier les débats, alimentés notamment par les Américaines, sur l’égalité des salaires.

On vous entendra à nouveau à l’EURO 2021 ?

Les droits sont acquis et il reste aux Red Flames à se qualifier. Quand Michel Lecomte m’a proposé de commenter du foot féminin, je n’étais pas spécialement emballée. Je n’aime pas l’idée qu’il faut mettre une femme aux commentaires car ce sont des femmes qui jouent. Puis, je me suis dit que réfléchir de la sorte ne ferait pas progresser la situation. Je me suis lancée et les retours ont été positifs. Donc, oui, j’aimerais à nouveau commenter et, pourquoi pas, des matches d’hommes…

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