LEUR GRAND MOMENT

GHISLAIN COUSSEMENT

Ancien administrateur de l’Excel, patron du restaurant LesCharmettes, toujours fournisseur pour les réceptions VIP :  » Le moment que je retiens, c’est la création du Futurosport en 1997. Malheureusement, c’est seulement cette année-ci qu’on récoltera enfin les fruits des efforts consentis. Longtemps, on n’a pas été jusqu’au bout dans le travail. On a offert aux jeunes les meilleures infrastructures et le meilleur encadrement possibles, mais leur passage vers l’équipe Première s’est souvent heurté aux antagonismes opposant les différents entraîneurs. J’ai bon espoir qu’avec l’intronisation de Gil Vandenbrouck comme entraîneur principal, les jeunes de l’Excel recevront enfin la chance qu’ils méritent « .

LAURENT DAUWE

Auteur du premier but de l’Excel en D1, aujourd’hui employé dans une entreprise de cartonnage industriel :  » Mon moment, ce fut ce premier but, mais aussi la première saison dans son ensemble. Et le premier tour en particulier. Car, durant le second, je me suis blessé et je n’ai plus retrouvé mon meilleur niveau. Après cela, je suis parti au Germinal Ekeren. Aujourd’hui, je ne joue plus mais je continue à suivre l’Excel. Lorsque je me rends au stade, c’est soit à Mouscron, soit à La Gantoise. Ce n’est plus comme au bon vieux temps, c’est le moins que l’on puisse dire. Cela fait mal au c£ur de voir ce club qui patauge. Mais j’ai entendu que les problèmes les plus graves étaient résolus et que l’Excel allait pouvoir repartir du bon pied. Tant mieux « .

CLAUDIA LADON

Epouse de Lionel Ladon (joueur de Tournai) et employée de l’Excel.  » J’ai gardé un souvenir ému d’ André Losfeld, malheureusement décédé. Il fut mon premier patron : un homme très sensible, très humain et très professionnel, qui m’a beaucoup apporté à tous les niveaux. Depuis lors, la direction a beaucoup changé et ces bouleversements furent parfois déstabilisants pour le personnel. Le moment le plus difficile s’est déroulé en décembre 2004. Le club était au bord du dépôt de bilan, et la restructuration comprenait des licenciements. J’ai craint pour ma place, mais contrairement à certains collègues, je n’ai pas reçu mon C4. Peut-être parce que j’étais polyvalente. J’ai successivement travaillé à l’accueil, à la billetterie, au service commercial et au département des relations publiques. Peut-être aussi parce que j’ai toujours bien fait mon boulot. Du moins, j’ose l’espérer « .

GEORGES LEEKENS

L’entraîneur de la montée, aujourd’hui à La Gantoise.  » On a réalisé de grandes choses avec de petits moyens. Zulte Waregem vient de réussir une très belle saison, mais ce qu’on avait réalisé en 96-97 était encore plus spectaculaire. Le moment que je retiens, c’est le soutien que j’ai reçu après les problèmes de santé de mon épouse, hospitalisée d’urgence. C’était après le deuxième match de championnat gagné 2-1 contre Lokeren. On comptait alors six points sur six, et on affrontait Anderlecht lors du troisième match. Gil Vandenbrouck a coaché et je suis resté en contact téléphonique. On a partagé 1-1 « . FABIEN DELBEEKE

Ancien joueur de l’Excel, aujourd’hui à Tournai :  » Mon meilleur moment, ce fut le match de la montée à Courtrai, auquel j’avais participé, et surtout le retour vers Mouscron après le match. Comme la distance n’était pas très grande, on avait parcouru la vingtaine de kilomètres sur le toit du bus. A l’arrivée, la Grand-Place était noire de monde « .

STEVE DUGARDEIN

Affilié à l’Excel depuis 1980 :  » Mon souvenir le plus marquant, c’est peut-être le jour où j’ai dû décider de… quitter le club il y a deux ans. C’était la première fois que je recevais des propositions concrètes émanant d’ailleurs, et je ne savais pas trop quoi faire. C’était pour moi un gros dilemme, j’étais très perturbé. J’ai finalement dit non au Standard et oui à Caen. Je ne regrette rien. J’ai eu la chance de vivre une expérience à l’étranger et de jouer dans les plus beaux stades de France. Mais mon c£ur était toujours à Mouscron, et au bout d’un an, je suis revenu « .

CHRISTOPHE GRÉGOIRE

Ancien joueur liégeois de l’Excel, aujourd’hui à La Gantoise :  » Le moment que je retiens, c’est la finale de la Coupe en 2002 et toute l’ambiance qui entourait l’événement. Mouscron avait la réputation de faire confiance aux jeunes. C’est ce qui avait orienté mon choix. Aujourd’hui, je dois dire merci à l’Excel, car c’est là que j’ai été aguerri à la D1 « .

GIOVANNI SEYNHAEVE

Ex-espoir du club, aujourd’hui joueur de Péruwelz et éducateur sportif à l’Ecole des Sports :  » Le moment que je retiens, c’est mon premier match à Anderlecht où j’avais été titularisé. J’avais en face de moi Jan Koller et Tomasz Radzinski. Impressionnant pour un gamin. On avait partagé 1-1 et j’avais failli inscrire un but sur corner « .

PATRICK STELANDRE

Délégué de l’équipe Première.  » Le moment qui me reste en mémoire, c’est le premier match européen à l’Apollon Limassol. C’était émouvant de voir les supporters mouscronnois faire flotter le drapeau de l’Excel dans un stade chypriote. Ce jour-là, on a placé Mouscron sur la carte de l’Europe. Autrefois, lorsqu’on me demandait où se trouvait Mouscron, je répondais prèsdeTournai ou prèsdeLille, selon que j’avais affaire à un Belge ou à un Français. Aujourd’hui, je peux répondre : – C’estoù il y aunclubdefootball  » .

JACQUES VANDEWALLE

Secrétaire de l’Excel depuis 1972 :  » La montée en D1 a changé ma vie : c’est à ce moment-là que j’ai arrêté de travailler chez Belgacom. J’ai pris ma prépension et suis devenu secrétaire à plein temps. Ce qui m’a marqué, c’est l’évolution constante du club et du football en général. Je pensais tout connaître, parce que j’étais secrétaire depuis X années, et je me suis rendu compte qu’il fallait constamment se tenir au courant de l’évolution des règlements « .

LAURENT VANDUILLE

Président (démissionnaire) de l’association des clubs de supporters :  » Hormis les événements classiques, comme la montée et les finales de coupe, je citerai un moment qui m’est très personnel : c’est le premier but de Giovanni Seynhaeve, en janvier 1998, contre le Standard. Giovanni est un ami très proche, qui fut le témoin de mon mariage, et ce moment-là m’avait ému plus que tout autre « .

DAAN VAN GYSEGHEM

Grand espoir du club, d’origine flamande :  » J’ai connu La Gantoise et j’ai opté pour l’Excel pour la qualité des infrastructures et du staff d’entraîneurs. J’ai reçu des propositions de Bruges, d’Anderlecht et de l’étranger, mais je suis resté fidèle. Il fut un temps où les joueurs flamands étaient nombreux dans le club. Cette saison-ci, j’étais un peu isolé, mais cela ne me dérange pas : je me débrouille très bien en français et je ne fais aucune distinction en fonction de la langue. Là n’est pas l’essentiel « .

FRANÇOIS VANTOMME

Ex-attaché de presse de l’Excel et de l’Union Belge, aujourd’hui chargé du site de Belgacom TV www.11online.be:  » Pour moi, l’Excel symbolisait surtout l’ambiance familiale qui régnait dans le club. Certains jours de semaine, on se retrouvait tous ensemble après l’entraînement pour boire un verre ou jouer aux fléchettes : supporters, journalistes, staff technique, staff administratif. Il n’y avait pas de barrière entre le club et l’entourage. Hugo Broos n’était pas le dernier à se joindre à nous. Je me souviens aussi d’un stage hivernal très festif en Andalousie. Et, enfin, d’une victoire 7-1 contre La Gantoise que j’ai commentée pour la radio du club. C’était de la folie « .

WILLY VERHOOST

Manager de l’Excel à l’époque de la montée et actuel manager de Lokeren :  » A l’époque de la montée ? Des montées, voulez-vous dire ? J’ai fait monter l’Excel de Promotion en D1. Grâce aussi au sponsor de l’époque, Willy Callens. J’ai dû résoudre le conflit entre André Van Maldeghem et Dominique Lemoine, alors que l’équipe participait au tour final de D2. Je suis allé chercher Georges Leekens, puis Hugo Broos. J’ai déniché les frères Mpenza, Stefaan Tanghe, et je revenais d’une mission de scouting en Croatie, d’où j’ai ramené Tonci Martic, lorsque j’ai été prié de m’éclipser. Je faisais un peu trop d’ombre, probablement. On approchait des élections et l’homme qui devait être mis en lumière, c’était Jean-Pierre Detremmerie, pas moi. Mes moments, ce sont tous ceux-là. Ce n’était pas toujours facile, mais avec le recul, cela reste de grands souvenirs « .

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