Les vérités du match

Ceux qui attendaient un round d’observation en sont pour leurs frais. Car Bruges met d’emblée le feu aux poudres, obtenant deux coups francs aux abords du rectangle. Anderlecht réplique d’entrée de jeu aussi par un essai de Walter Baseggio sur la transversale et un but de Bertrand Crasson. Sur le velours, le Sporting se contente de placer l’une ou l’autre banderille après des actions bien construites, tandis que les Bleu et Noir ne jurent que par leur hourra-football. En deuxième mi-temps, les footballeurs d’ Aimé Anthuenis tombent dans les mêmes travers que leurs hôtes, oubliant de jouer au football. Sur leurs rares offensives élaborées, ils se révèlent pourtant chaque fois menaçants.

LES TACTIQUES

Au schéma classique brugeois en 4-3-3, Anderlecht répond par une plus grande variété : le 4-4-2 en phase de construction, avec Alin Stoica comme soutien d’attaque, et le 4-3-3 en phase de repli, avec Bart Goor chargé de neutraliser Olivier De Cock sur le flanc gauche et Tomasz Radzinski voué à la même mission avec Peter Van der Heyden sur l’autre aile. Le retrait du Roumain peu après la mi-temps, au profit d’ Aruna Dindane, force Aimé Anthuenis à revoir sa copie : le jeune avant ivoirien apparaît manifestement un peu trop tendre face à Van der Heyden, il est associé au cours des dernières minutes à Jan Koller en pointe, son rôle sur le flanc droit étant alors repris par Patrick Van Diemen. Dans cette configuration, le Sporting hérite même de la plus franche occasion de la deuxième mi-temps. Mais le but d’Aruna Dindane, après un premier essai de Jan Koller est annulé pour hors-jeu.

LES HOMMES

Anderlecht n’aurait bien sûr pu rêver de meilleure entrée en matière puisqu’après huit minutes, il trouve déjà l’ouverture et peut se contenter de contrôler sagement les opérations. Son keeper Zvonko Milojevic ne doit pas sortir le grand jeu pour préserver ses filets intacts, tant Bruges manque singulièrement d’imagination et de percussion. Rune Lange, privé de football pendant quatre mois, est aux abonnés absents et ce raisonnement peut être étendu aussi à Andres Mendoza et, dans une moindre mesure, à Gaëtan Englebert. Du côté anderlechtois, Tomasz Radzinski n’est pas des plus inspirés non plus mais son effacement est compensé par un Jan Koller omniprésent.

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