Les U21 à un pas de l’EURO

Pour la première fois depuis 2007, les Espoirs peuvent se qualifier pour le tour final de l’EURO, qui se déroule cet été en Italie. Pourquoi n’y sont-ils pas parvenus les années précédentes ?

Les espoirs belges ne doivent plus franchir qu’une haie pour se qualifier pour l’EURO qui se déroule cet été en Italie et à Saint-Marin : un déplacement en Suède, mardi prochain. Leur bilan à l’extérieur est parfait, avec quatre victoires en autant de matches, et il n’est pas mauvais à domicile, avec des nuls contre la Turquie et la Suède. À Kalmar, un nul leur suffit. Ce match est également important en prévision des Jeux Olympiques 2020. Une place parmi les quatre premiers offre un billet pour le Japon.

Les U21 belges n’ont plus disputé de championnat d’Europe depuis 2007, aux Pays-Bas. Ils avaient alors trébuché en demi-finale contre la Serbie. Une déception pour l’ambitieuse génération, qui s’était toutefois qualifiée pour Pékin avant d’émarger à l’élite mondiale. La levée actuelle peut marcher sur ses traces, si elle ne se tire pas de balle dans le pied, car d’autres générations ont été proches d’une qualification et ont trébuché peu avant la ligne d’arrivée.

Pourquoi l’équipe actuelle devrait-elle réussir ? Johan Walem, le sélectionneur, qui a joué des années en Italie, aimerait s’y rappeler au bon souvenir des clubs. Vendredi, son équipe dispute un match amical contre l’Italie à Udine, avant de mettre le cap sur Kalmar.

 » Il y a plusieurs raisons. Le groupe a une autre mentalité et un autre style de jeu. Nous avons en fait plusieurs schémas, avec quatre défenseurs, parfois avec deux avants ou un seul, une fois avec trois. Nous avons connu des moments difficiles pendant les qualifications contre la Suède et la Turquie mais nous avons progressé, y compris dans notre mentalité. Ce sera nécessaire car la Suède possède un noyau très talentueux et bourré d’assurance, à la limite de l’arrogance, selon moi.

Au début, nous étions surtout bons en contre mais nous avons appris à faire le jeu. Ce groupe est différent du précédent en motivation, en vécu. Je n’aime pas le dire mais les joueurs actuels sont prêts à tout pour réussir. Ils sont animés d’un profond respect et chaque ligne a des leaders. La principale différence avec la levée précédente, c’est que nous avons travaillé avec le même groupe presque tout le temps.  »

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