Les réseaux de Philippe Léonard

L’ancien arrière gauche du Standard (36 ans) ne manque pas d’idées, de projets et de relations.

Philippe Léonard (36 ans, 26 sélections internationales) a débuté à Sprimont avant de rejoindre le Standard en 1983. Il débute en équipe fanion en 1991 (vainqueur de la Coupe en 1993) et y reste cinq ans avant de jouer à Monaco (1996-2003 : champion de France et trophée des champions en 1997 et 2000), à Nice (2003-04), à Sclessin (2004-06), Feyenoord (2006-07), Rapid Bucarest (janvier-juin 2008) avant de mettre un terme à sa carrière.

De Thierry Henry à Zinédine Zidane

 » Je suis fier d’avoir porté le maillot de l’AS Monaco « , avance Léonard.  » J’ai les numéros de téléphone de tous mes anciens équipiers monégasques.  » Et quand il a envie de suivre un match à l’AS Rome, un coup de fil à Christian Panucci suffit pour que tout soit OK. A Lyon, il connaît bien Claude Puel. Et s’il se rend un de ces jours à Barcelone, il en profitera pour aller saluer Eric Abidal et Thierry Henry qui fut son équipier à Monaco. A Madrid, Royston Drenthe (ex-Feyenoord) l’attend. Tout comme Stéphane Porato, Philippe Christianval (ex-Monaco, Barça, OM, Fulham) l’appelle régulièrement et devrait décrocher bientôt son sésame d’agent de joueurs FIFA.  » J’aime bien discuter avec Patrice Evra aussi. Nous avons joué ensemble à Monaco. Au début, à Manchester United, il doutait parfois de lui. Il me fit part de ses inquiétudes. Je l’ai rassuré mais ce n’était pas difficile tant ses atouts sont évidents.  »

Il a revu David Trezeguet à Saint-Tropez et a mangé une crêpe en famille avec Ludovic Giuly. Le 8 mai, Léo disputera une rencontre entre anciennes gloires organisé au profit de la lutte contre la leucodystrophie. Ce match de gala opposera une sélection nationale du Luxembourg aux amis d’ELA et son parrain emblématique, Zinédine Zidane.  » C’est important de donner de donner du bonheur et de l’espoir aux gens. Retrouver Zizou, c’est formidable. LuisFigo, Christian Karembeu et tant d’autres seront là. Mon ami Guy Hellers a sélectionné des Belges pour ce match et je retrouverai Marc Wilmots, Enzo Scifo, etc.  »

Léo a gardé des contacts avec Dominique D’Onofrio, Siramana Dembele, Alain Bettagno, Ronald Foguenne, Roberto Bisconti, Raphaël Micelli, Thierry Witsel, Didier Habrant, Mbo et Emile Mpenza. Il a aussi participé récemment avec certains d’entre eux au Legend Trophy :  » MichaelSchumacher est arrivé à la dernière minute dans le vestiaire et m’a tendu la main : – I’m Michael. Que pouvais-je répondre d’autre que : – Hello, I’m Philippe. J’étais impressionné tant il était naturel et sympa.  »

Les médias et les… coulisses

Le Liégeois a toujours adoré son point de vue sur le foot :  » Mon modèle en matière de consultance, c’est Christophe Dugarry, élu meilleur consultant foot TV sur Canal +. J’ai la chance de le connaître. C’est un métier où il faut faire la différence en étant clair, simple et direct. Didier Schyns de la Gazette des Sports (Sud Presse) m’a demandé de tenir une rubrique ( Le tacle de Philippe Léonard) et je m’amuse après chaque journée de championnat de D1. J’ai aussi des contacts avec Belgacom TV ( Marc Delire) et bien entendu avec toute l’équipe de Studio 1-La Tribune et spécialement Michel Lecomte que je connais depuis des années.  »

Léonard bosse comme un fou pour le moment car, avec son associé, il va bientôt ouvrir un bar-piano-restaurant ( Les Coulisses, rue Hamal, à côté de l’Opéra dans le centre de Liège). Ce sera un endroit classe, cool et cosy pour terminer agréablement une soirée en écoutant un orchestre, des chanteurs. Il a trouvé cette idée à Monaco où ce genre d’établissement est très apprécié par les comédiens, les artistes, les sportifs, etc.

La mode, un de ses dadas

Léo a un ami designer et créateur de mode très connu dans l’univers des grands couturiers : Jean-Paul Lespagnard.  » J’ai porté une de ses lignes de vêtements pour une séances. Les plus beaux clichés ont été édités par Le Vif/Week-End. Jean-Paul a gagné de nombreux prix à l’étranger. C’était amusant et j’aurais aimé défiler pour Dirk Bikkembergs. J’en ai parlé un jour à Gilles De Bilde mais je n’ai jamais eu de nouvelles. A 33 ans, c’est trop tard… J’aime les fringues et la mode. Je préfère consacrer un peu d’argent à ce dada que de le dépenser au casino ou dans d’autres jeux de hasard.  » Léonard a gardé la ligne, pratique beaucoup de sports dont le jogging et le tennis qu’il joue avec Cvijan Milosevic.

Léo de Monac

Le Belge ou Léo, comme on dit à Monaco, a gardé beaucoup d’amis sur les terres des Grimaldi. Là-bas, il croise parfois la princesse Stéphanie dans un bar à pâtes, tenu par un ancien footballeur, où elle vient chercher ses commandes en toute simplicité. Il connaît surtout le Prince Albert, grand sportif, amateur de foot et supporter de l’AS Monaco. Il y a peu, le prince prenait un verre avec un ami commun quand ils évoquèrent Léonard. Albert voulait avoir des nouvelles de l’ancien arrière gauche. Au téléphone, Léo fut un peu étonné. Oui, c’était bien Tonton (comme les joueurs l’appellent entre eux) mais le Belge s’adressa à Monseigneur comme le veut la bienséance. Léonard a vendu sa maison azuréenne mais a gardé son appartement à Monaco. Son épouse, Marion, est originaire de Saint-Raphaël où elle s’occupe désormais de la boutique de ses parents. Léo et Marion y reverront de plus en plus souvent un de leurs amis qui cherche à s’installer à Saint-Raph’ : Stéphane Pauwels. A Monaco, pour le fun, il aime bien prendre un verre à la terrasse du Café de Paris. On le voit aussi au Sass Café, un célèbre piano-bar. Un de ses amis lui a présenté Bono et le football est désormais au centre de leurs conversations quand ils se croisent à Monaco.

par pierre bilic

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