Les réseaux de Frédéric Herpoel

Le gardien se partage entre son club de foot à Havré, sa société de titres-services et espère lancer un grand tournoi de foot européen lors de Mons 2015.

Frédéric Herpoel (35 ans, né à Mons) a commencé le foot à Havré, puis migre à Anderlecht à 13 ans. Il y reste de 1988 à 1997 avant de partir à la Gantoise jusqu’en 2007. Il a alors rejoint Mons. Sélectionné 39 fois en équipe nationale (7 caps), il a participé à l’Euro 2000 et à la Coupe du Monde 2002. Gardien de l’année en 2004, il a reçu deux fois le prix du joueur le plus fair-play.

Il ne rate jamais le Tour des Flandres

Herpoel est un inconditionnel de basket. Il a vécu la montée en puissance de Quaregnon, devenu Mons-Hainaut, et s’est lié avec Jean-Marc Jaumin et Daniel Goethals.  » On a commencé à discuter sport et comme nous sommes du même milieu, on se comprend.  » Il se rend régulièrement à la Mons Arena et a développé des affinités avec Thierry Wilquin, le manager, et Guy Lheureux, le président. Chaque année, Herpoel va suivre le Tour des Flandres.  » Au bord de la route avec quelques amis et pas en espace VIP « , précise-t-il. Il a côtoyé quelques cyclistes quand il jouait à Gand. Le kiné du club avait un cabinet où des coureurs venaient se soigner : Matthew Gilmore, Wouter Weylandt,… Xavier Malisse fait aussi partie de ses contacts. Il est originaire de Gand et c’est un ami d’ Olivier Deschacht, avec qui Herpoel a joué en équipe nationale. Ils se sont revus à l’Ethias Trophy, un tournoi international organisé depuis 2005 à Mons.

Un projet pour Mons 2015 avec Di Rupo

Herpoel connaît Jacqueline Galant, la bourgmestre de Jurbise, plusieurs échevins de Mons ainsi qu’ Elio Di Rupo. Il voudrait créer un projet avec le président du PS pour 2015, l’année où Mons sera capitale culturelle de la culture : inviter des équipes de foot de France, Allemagne, Angleterre… pour un grand tournoi culturel et linguistique.  » Cela nécessite des infrastructures correctes. C’est là que le monde politique intervient.  »

Herpoel aimerait aussi rencontrer le ministre des Sports André Antoine.  » Son passage à Studio 1 m’a marqué. Il veut mettre en place des idées que je défends depuis dix ans.  » A Gand, il a croisé Guy Verhofstadt et il lui est arrivé de discuter de tout et de rien autour d’une bière avec l’ex-ministre de la Justice, Marc Verwilghen, un supporter du club. Au niveau culturel, Herpoel ne raterait pour rien au monde le Doudou et il assiste aux spectacles de François Pirette.

Séduit par Jean-Marie Leblanc

Il a été marqué par une rencontre récente avec Jean-Marie Leblanc. Herpoel avait été convié à un débat sur l’éthique dans le sport au théâtre de Binche en compagnie de l’ex-patron du Tour de France.  » Un gars simple, qui a pourtant dirigé l’un des plus grands rendez-vous mondiaux.  » Au niveau médiatique, il a gardé des attaches avec Stéphane Pauwels, Marc Delire et des journalistes de Studio 1 ( Rodrigo Beenkens, Michel Lecomte, etc.). Herpoel a toujours un projet de biographie avec un journaliste :  » Je ne vais pas ruer dans les brancards mais dévoiler certaines pratiques du milieu.  »

Il donne du boulot à 42 femmes

Rico Zara, permanent syndical pour la CSC, est un des amis les plus proches d’Herpoel. Ils ont développé plusieurs projets à deux. Le premier, c’est une société de titres-services, Au coup d’main, établie à Havré.  » Dans la région de Mons-Borinage, certaines femmes n’ont pas une situation facile. Les aider était important pour moi. Nous avons commencé à donner du boulot à une seule personne. Aujourd’hui, elles sont 42. Nous venons d’ouvrir un second site à Nimy.  » Le second, c’est le Football Club d’Havré, entraîné par Jean-Luc Depluvrez. Il s’y rend quasi quotidiennement et s’occupe de stages pendant les vacances. Il a embrassé la fonction de président d’honneur tandis que Zara est président. Leur mot d’ordre : la formation.  » Nous avons reçu le label national de la part de l’Union belge. Le club fêtera bientôt ses dix années d’existence. On a commencé en P4 et nous luttons en P2 pour un accès au tour final. Notre plus jeune joueur a 17 ans, le plus vieux 23.  » Herpoel continue aussi son business de gants de gardien. Il a récemment mis à jour son site web (http://www.fh-sport.com/).

La veuve de Constant Vanden Stock ne l’oublia pas

Frédéric Herpoel se rend régulièrement à Gand, une ville qu’il apprécie. Il s’arrange aussi pour avoir des nouvelles de ses ex-coéquipiers : Wouter Vrancken, Adriano Duarte, Mbark Boussoufa, Ivica Dragutinovic, Ole Martin Aarst,… Même s’il a depuis longtemps quitté Anderlecht, il n’a pas été oublié à l’Avenue Theo Verbeeck. Quand Constant Vanden Stock est décédé, il s’est présenté au stade pour adresser ses condoléances.  » La veuve de l’ancien président me connaissait alors que je ne l’avais vu qu’une seule fois ! Elle m’a dit des mots que je ne peux pas répéter mais qui resteront gravés dans ma mémoire.  » Olivier Doll, Bertrand Crasson, Stéphane Stassin, Walter Baseggio sont les anciens Mauves avec qui il est toujours en relation. L’équipe nationale lui a permis de s’attirer la sympathie de Geert De Vlieger, Wesley Sonck, Mbo Mpenza, Marc Wilmots,… Au niveau régional, ses potes sont Laurent Wuillot, Cédric Roussel, Grégory Delwarte, Sandro Cordaro, Frédéric Jay,… Il a taillé une bavette il y a peu avec Eric Van Meir lors de Mons-Lierse. Herpoel n’a pas encore renoncé au plus haut niveau. Cette saison, il a été versé dans le noyau B, où il conseille un maximum les jeunes. Son contrat à Mons s’achève en juin et il espère retrouver un club de D1 l’année prochaine.  » Pour goûter une dernière fois à cette ambiance. Même si je dois m’asseoir sur le banc.  »

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