Les réseaux de Bertrand Crasson

Le foot a permis à l’ancien international devenu consultant TV de se lier d’amitié ou d’entretenir des contacts avec pas mal de beau monde…

Fréquentation passionnée de musiciens

Interrogé sur ses goûts musicaux alors qu’il n’était encore qu’en début de carrière, Bertrand Crasson avoua sa prédilection pour le groupe belge Front 242. Deux jours plus tard, flatté, son leader, Richard Jonckheere, dit Richard 23, contacta le jeune Anderlechtois afin de faire plus ample connaissance. Rendez-vous fut pris au célèbre café L’Archiduc, rue Antoine Dansaert au centre de Bruxelles. Les deux hommes se découvrirent pas mal de points communs, au point de se lier d’amitié. La preuve : le chanteur est devenu, sept ans plus tard, le parrain de Sacha (11 ans), fils de Bertrand et de sa première épouse, Mireille Roobaerts (avec laquelle il a aussi une fille, Barbara, 13 ans). Auparavant, il avait déjà été témoin de leur mariage. Grâce à lui, le Sportingman fit d’autres rencontres dans le monde de la musique : Marc Desmare (ex-chanteur du groupe La Muerte) et Philippe Baheux (surnommé Phil B, batteur de Channel Zero).

Ensuite, l’ancien international fréquenta Marka. Supporter invétéré du FC Brussels, il fit partie de la garde rapprochée du joueur quand, au crépuscule de sa trajectoire sportive, il évolua au stade Edmond Machtens. Durant ses deux années à Naples, Berre avait également sympathisé avec un tout grand de la chanson italienne, Biagio Antonacci, qui s’entraînait parfois avec les pros du club.

Journalisme et spectacle dans le sang

Quand il signa son premier contrat pro, Crasson mit fin à ses études en journalisme entamées à l’Université Libre de Bruxelles en 1989. Car l’atavisme faisait son office : son père, Clément, a travaillé toute sa vie au centre de documentation de la RTBF. Et son frère, Olivier, ex-joueur de divisions inférieures, a présenté à un moment donné le programme l’ Europe des 11 sur Canal+. En 2004, après une collaboration avec Sport/Foot Magazine (il écrivait une chronique qui mettait parfois du temps à parvenir à la rédaction…), Bertrand fait son entrée dans l’audiovisuel, en tant que consultant, pour les besoins de l’EURO, au côté d’ Emilio Ferrera, son ex-mentor au Lierse, avec qui il a toujours eu des atomes crochus. Un an plus tard, il effectuait ses débuts dans un rôle analogue pour Belgacom TV. Là aussi : complicité totale avec Marc Delire et Philippe Hereng.

Passé du statut d’interviewé à celui d’intervieweur, il a aussi goûté au rôle d’acteur ! D’abord comme figurant dans un clip de la chanson Free Tyson du groupe Holygang emmené une fois encore par Richard 23. Puis dans Para Bellum au côté de José Garcia. Et enfin, en tant que footballeur, dans la série Vestiaires qui sera bientôt diffusée par la RTBF. Ici, le réalisateur est Kris Debusscher, autre ami de longue date qu’il a rencontré à l’époque des Snuls. Dans la même branche, sa complicité est totale aussi avec François Damiens, le célébrissime François l’Embrouille. Bertrand Crasson aura 38 ans le 5 octobre. Il a joué à Anderlecht (1989-96 et 98-2003), SC Naples (96-98), Lierse (2003-04) et FC Brussels (2004-05). 26x Diable Rouge.

Le sens des amis

En 16 ans de carrière, dont les trois quarts à Anderlecht, certaines affinités se sont muées en d’indéfectibles amitiés. Avec Pär Zetterberg, son compagnon de promotion en Première en 1989. Malgré l’éloignement (le Suédois est retourné dans son pays), les deux hommes se téléphonent chaque semaine. Georges Grün fait partie des intimes aussi, même si les familles recomposées de part et d’autre (Bertrand vit aujourd’hui avec Sophie avec laquelle il a une petite fille de 21 mois, Sienna) ont rendu les contacts moins assidus. A une certaine époque, les Crasson et les Grün passaient leurs vacances ensemble : à New York, en Corse et en Suisse, notamment.

De la génération présente, les échanges sont les plus nombreux avec Olivier Doll et Walter Baseggio. Berre n’a pas coupé non plus le cordon ombilical avec ses potes étrangers comme les Italiens Roberto Policano et Francesco Colonnese, ainsi que les Français Alain Boghossian et William Prunier (aussi connus dans la Botte). Fan de tennis, il joue parfois au David Lloyd avec Kristof Vliegen, membre de ce club. En karaté, notre homme compte un filleul connu : Oscar Crasson, cinq fois champion de la discipline et vice-champion d’Europe en 2006. Il a également assisté aux premières épreuves de kart d’un certain Jérôme d’Ambrosio, notre espoir actuel dans le monde de l’auto. Celui-ci n’est autre que le fils d’ Henri d’Ambrosio, gérant d’un garage Saab à Waterloo, autrefois associé de Grün.

Un Mauve à l’aise à Sclessin

Chaque fois que Crasson est appelé à suivre une rencontre au Standard, la soirée se termine dans la loge de Luciano D’Onofrio. Le big boss de Sclessin fut, en 1996, à la base de son passage à Naples. Deux ans plus tard, c’est encore lui qui négocia son retour au Parc Astrid.

Les après-matches auront été, pour Berre, l’occasion de fréquenter du beau monde. Comme le truculent Michel Daerden. La veille des dernières élections, Papa s’empressa d’ailleurs d’envoyer un SMS au joueur ainsi qu’à sa compagne pour qu »ils votent pour lui ! Mais Bertrand a déjà un bon pote au parti socialiste : Elio Di Rupo. Les deux hommes s’appellent très régulièrement et vont de temps à autre manger un bout ensemble.

La mode, c’est belge, français et italien

Voici quelques années, notre homme a sympathisé avec Frédérique Leroy, s£ur de la styliste parisienne d’origine liégeoise, Véronique Leroy. Ce fut l’occasion pour lui d’assister à son premier défilé de mode au Louvre. Il connaît personnellement, aussi, Luc Duchêne, patron des marques Mer du Nord et Chine. Une rencontre qui s’est faite par le truchement de leurs filles respectives, Marie et Barbara, qui allaient à la même école dans la banlieue bruxelloise. Via Duchêne, organisateur de soirées mondaines, Bertrand a pu faire bon nombre d’autres rencontres. Comme celle d’ Olivier Strelli. Durant sa période napolitaine, il avait aussi fait la connaissance d’un autre grand nom de la mode belge, l’Anversois Dries Van Noten, qui possède une boutique là-bas.

Le bien-manger cultivé comme art

Crasson a toujours apprécié la bonne chère et il a eu son propre restaurant, le Bleu de Toi, rue des Alexiens à Bruxelles. Comme il n’avait pas le don d’ubiquité, il l’a remis. Amateur de cuisine italienne, il compte parmi ses intimes les frères Giancarlo et Nicola Piscopo, patrons du Dolce Campania, du Bellini et du Salvarino dans la capitale. Il est proche aussi de Pierre Wijnants et de son beau-fils, Lionel Rigolet, du célèbre Comme chez Soi . Une enseigne prestigieuse où le RSCA fête traditionnellement ses grands succès.

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