Les réseaux d’ Olivier Renard

Le gardien liégeois de Malines garde des amis partout où il passe…

Olivier Renard à 30 ans. Formé à Gouvy puis à Charleroi, il a joué successivement à Charleroi (1996-1999), Udinese (1999-oct. 2000), Charleroi (oct. 2000-2001), Udinese (2001-2004), Modène (2004-jan. 2005), Naples (jan. 2005-2005), Standard (2005-jan. 2008) et Malines (depuis jan. 2008). Il a été international Espoir et appelé 8 fois chez les Diables mais n’a jamais joué.

DES CONTACTS SOLIDES AVEC LE STANDARD

L’expérience de Renard au Standard ne s’est pas bien terminée (il a été écarté au profit d’ AndresEspinoza après avoir critiqué la direction), mais il lui arrive encore souvent de communiquer par SMS avec Michel Preud’homme, qui était à son mariage. Même avec Luciano et Dominique D’Onofrio, les contacts restent bons ; Renard n’a pas connu beaucoup d’agents. Quand il a quitté Charleroi pour l’Italie, c’est un certain Domenico Ricci qui l’a contacté et a fait le deal. Son retour au Standard s’est fait via Preud’homme : l’Udinese jouait un match amical à Genève contre le PSG, et le Standard affrontait la Juve sur le même terrain, le même jour. MPH a demandé à Renard si un retour en Belgique l’intéressait et l’affaire fut vite réglée, sans intermédiaire. Il a signé à Malines en passant par Paul Stefani, et aujourd’hui, c’est Jacques Lichtenstein qui gère ses intérêts.

Autres potes proches de son épisode liégeois : Jérémy De Vriendt (aujourd’hui réserviste à Malines), Siramana Dembélé (dont Renard visitera prochainement la taverne à Liège), Eric Deflandre et Cédric Roussel. Il continue aussi à communiquer avec ses deux entraîneurs de gardiens : Claudy Dardenne et Jorge Veloso. Et le chauffeur du car des Rouches, Stéphane Hodeige, est un ami intime.

Quand il va dans un stade comme spectateur, Olivier recherche les blocs où ça chauffe. A Charleroi, il était proche des Wallon’s Boys, groupe entre-temps disparu. Au Standard, il est proche du PHK et c’est avec ces supporters qu’il assiste à certains matches. Il a pris le mini abonnement pour la Ligue des Champions. A Udine et à Naples aussi, il entretenait des rapports privilégiés avec les Ultras. Il a un jour assisté à un match amical de l’Udinese à Lens avec les durs de son ancien club. Et il reste en contact.

SON TISSU SOCIAL ET FAMILIAL

Olivier Renard habite dans le Limbourg (Houthalen), à quelques centaines de mètres de la maison de Steven Defour : ils sont amis. Avant son départ à Mönchengladbach, Logan Bailly était dans le même quartier : ils sont aussi très liés. Jessica, la femme de Bailly, est d’ailleurs une amie intime de l’épouse d’Olivier Renard, Wendy Cicero (une Limbourgeoise d’origine sicilienne). Elles se connaissaient bien longtemps avant que Renard ne rencontre sa future femme. Ils ont une fille d’un an et demi, Zoé. Et un deuxième enfant naîtra en mars 2010.

Il s’entendait bien avec François Sterchele et reste en contact avec sa mère, Marleen Boonen. Via Roussel, il a rencontré un couple proche du club de Mons : Ronald Gobert (qui travaille pour une firme de matériaux sponsor du RAEC) et son épouse Julie Curatolo, ex-attachée de presse du club. Ils se côtoient régulièrement. Scoop : Renard et Clément Desalle, le nouveau prodige belge du motocross, faisaient de la moto et du quad ensemble dans leur enfance !

UN HABITUé DES STARS

C’est Régis Genaux qui s’est occupé d’intégrer Renard à Udine. Ils ne se sont plus jamais quittés, et quand Renard est revenu au Standard, ils allaient souvent manger ensemble. Genaux était une star en Italie, ce qui a permis à Renard de faire une belle rencontre dans le showbiz : lors d’un concert, Eros Ramazzoti a reconnu Genaux, est venu vers lui et a serré la main des deux Belges. Le même soir, ils ont discuté avec Dino Zoff. Une amitié est aussi entretenue avec Johan Walem, un autre ex-coéquipier à l’Udinese.

Son expérience dans le Calcio a encore permis à Renard de rencontrer Zinédine Zidane, Ronaldo et même Diego Maradona, avec lequel il a posé pour une photo lors du jubilé de Ciro Ferrara, à Naples – à l’époque où Renard y était loué.  » C’est Maradona qui m’a appris à aimer le foot, au Mondial 86. Quand je l’ai vu en face de moi dans le vestiaire, je me suis dit : -C’est vraiment lui ? Il était haut comme trois pommes et ne ressemblait à rien. D’ailleurs, il n’a pas joué ce jubilé car il avait déjà de gros problèmes de poids.  »

PAYS NOIR ET ITALIE : TERREAU D’AMIS

De ses deux passages à Charleroi, Olivier a surtout gardé des contacts étroits avec quelques coéquipiers du premier épisode : Alexandre Teklak, Laurent Wuillot, Marco Casto et Roch Gérard. Ce sont ses meilleurs amis dans le monde du foot, ceux qui lui ont inculqué les vertus de… troisièmes mi-temps arrosées. Ils étaient à son mariage. Renard est aussi plus ou moins proche de Badou Kéré et il n’y a pas longtemps qu’il a perdu la trace d’ AzizRabbah.

Renard est parti en Italie en même temps que Jean-François Gillet et ils se sont côtoyés en Espoirs : une amitié est née. Récemment, c’est par un SMS de Renard que Gillet a appris sa sélection chez les Diables ! Ils se voyaient souvent quand Renard était à Udine et Gillet à Trévise. Il reste très lié à Morgan De Sanctis (aujourd’hui à Naples, 3 sélections avec la Squadra), le gardien titulaire à Udine quand il y était réserviste. La saison dernière, De Sanctis jouait à Galatasaray et Renard a profité d’un stage en Turquie avec Malines pour aller lui rendre visite. Après son départ de l’Udinese, il est aussi resté longtemps en relation avec Marek Jankulovski (aujourd’hui à l’AC Milan).

Mais le plus prestigieux de ses contacts italiens est Luciano Spalletti, qu’il a eu comme entraîneur à Udine. Spalletti (qui a entre-temps été viré) est venu cet été à Gand pour un match d’Europa League avec l’AS Rome. Renard est allé le voir à son hôtel. A une heure du départ vers le stade, Spalletti l’a enlacé et lui a parlé dix minutes. Le gardien de Malines avait emmené avec lui son coéquipier Giuseppe Rossini, qui a pu faire des photos avec Francesco Totti et David Pizarro.

Des potes italiens qui sont restés, il y a aussi Massimo, un policier. Ils se téléphonent deux ou trois fois par mois et Massimo viendra bientôt voir Renard en Belgique.  » Entre nous, ça avait pourtant mal commencé. Il m’a arrêté alors que je roulais à du 120 km/h dans une rue où c’était limité à 50. Je tapais un SMS en même temps. Et j’ai failli l’écraser. Quand il m’a reconnu, il m’a proposé un marché : je lui offrais un maillot de l’Udinese et il laissait tomber le PV.  »

par pierre danvoye

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