Les réseaux d’Eric Depireux

Ancien footballeur devenu agent de joueurs, le Liégeois a des contacts tous azimuts.

Eric Depireux (38 ans) a joué au Standard (1984-91), à Seraing (1991-93), à Charleroi (1993-94), à La Louvière (1994-97) et au FC Liège (1997-03). Il s’est lancé par la suite dans le management des joueurs.

Le football dans le sang

Eric Depireux a de qui tenir. Son père, Henri, ex-international, milita au FC Liège, au Standard et au Racing-White notamment. Le King joua notamment avec feu Roger Claessen, Robert Waseige et Léon Semmeling. P’tit Léon, qui a vu naître Eric, fut son entraîneur des jeunes à Sclessin. Bob-the-coach l’eut sous sa direction au Mambourg. Et Eric plaça Waseige à la tête des Fennecs algériens en 2004. Partout où ses pas l’ont conduit, Eric a gardé le contact avec ses partenaires. Chez les Rouches, il en va de Roberto Bisconti, Michaël Goossens, Philippe Léonard et Didier Ernst. A Seraing, il s’est lié d’amitié avec le trio brésilien WambertoIsaiasEdmilson, de même qu’avec Daniel Kimoni. A Charleroi, il retrouve toujours avec autant de plaisir autour d’une bonne table Eric Van Meir, Raymond Mommens, Jean-Jacques Missé Missé, Marco Casto, Roch Gérard, MichelRasquin, Frédéric Jacquemart, Rudy Moury et Dante Brogno. Chez les Loups, il a gardé bon nombre de potes également : Cédric Roussel, Thierry Hazard, le père d’ Eden, Geert Deferm, Frédéric Tilmant, Michel Ngongé, Christian Vavadio et FiorenzoSerchia. A Liège, où il a terminé sa carrière, sa complicité est la plus grande avec des clients actuels comme le Malinois Aloys Nong ou le Gantois LuigiPieroni.

Liège, terre de managers

Bon nombre d’agents ont pignon sur rue dans la Cité ardente : entre autres Yves Baré, Roger et Christophe Henrotay, DidierFrenay, Freddy Luyckx. Eric, qui travaille en étroite collaboration avec deux Liégeois, Pascal Renier (ex-Sang et Marine) et Zénon Melon, a le plus d’atomes crochus avec Jorge Vidal, l’homme de confiance d’ Axel Witsel, ainsi qu’avec Lucien D’Onofrio, qui géra les intérêts de son paternel et le plaça à Belenenses jadis. A l’époque, les deux hommes partagèrent d’ailleurs le même pied à terre, à Lisbonne. Le fiston se souvient de quelques conversations héroïques sur les notes de téléphone. Depireux Sr faisait toujours gentiment remarquer à Lucien qu’il ne passait des coups de fil qu’en Belgique… alors que l’actuel vice-président exécutif du Standard avait des interlocuteurs partout dans le monde.

Bienvenue au club

D’Anderlecht, premier classé, à Roulers, lanterne rouge, Eric a ses entrées partout. Au Sporting, on a tout particulièrement apprécié, la saison passée, qu’il ne place pas l’un de ses poulains, Silvio Proto, au Standard, comme il en avait l’opportunité. Une solution avait finalement été trouvée avec la cession temporaire du Louviérois au Germinal Beerschot. Avec le retour que l’on sait. A Roulers, les relations franches remontent à l’époque où Luc Devroe y était encore manager. Depuis que ce dernier est parti au Club Bruges, le terrain d’action s’est quelque peu déplacé vers un autre club de la province, le Kavé Courtrai, où Eric a un interlocuteur de choix en la personne de PatrickTurc, son manager. Dans d’autres entités, il a des contacts avec Mogi Bayat (Charleroi), Herman Kesters (Germinal Beerschot), Dirk Degraen (Genk), Michel Louwagie (Gand), VincentMannaert (Zulte Waregem), Herman Wijnants (Westerlo) et Roland Duchâtelet (Saint-Trond)

Le San Daniele, son QG

Le resto San Daniele, exploité par l’ancien défenseur des Sang et Marine, Moreno Giusto, au centre de Liège, est en quelque sorte son QG. C’est là qu’il se sustente ou boit le verre de l’amitié. Avec les avocats bien connus Luc Misson, Grégory Ernes et Daniel Spreutels. Ou encore la famille Waseige au grand complet, qui y a ses habitudes tous les mercredis. C’est l’occasion de tailler une bavette non seulement avec Robert mais aussi avec ses fils Thierry, William et Frédéric, commentateur sportif à BeTV. Dans le monde des medias, Depireux Jr est également très proche de Benoît Thans, Freddy Kusters et Thierry Luthers. Stéphane Pauwels compte parmi ses intimes aussi. Pour ce qui est de la presse écrite, il est à tu et à toi avec Jean-Pierre Delmotte, Daniel Renard, Philippe Lambert ainsi qu’avec notre Pierre Bilic.

Connexions tous azimuts

Via son père, qui dirigea le Cameroun en 1996-97, Eric compte pas mal de connexions africaines. Par l’intermédiaire de Patrick Mboma, glorieux ancien Lion Indomptable, il a fait la connaissance de Rigobert Song, Joël Epalle, voire Samuel Eto’o. Geremi, qui l’a présenté à Marcel Desailly au moment où tous deux jouaient à Chelsea. Celui-ci l’a mené chez ses copains champions du monde, actifs à Arsenal : Emmanuel Petit et Robert Pirès. Ce fut l’occasion, pour Eric, de sympathiser avec Arsène Wenger. A l’échelon des techniciens, ce ne sont pas les relations qui manquent… Toujours du côté français, on mentionnera Guy Roux (qui insista pour avoir Pieroni à Auxerre puis à Lens), Joël Muller, Antoine Kombouaré, Roger Lemerre, Christian Gourcuff. Il y a ceux, aussi, qui ont débuté outre Quiévrain avant de sillonner la planète : Philippe Troussier et Patrice Neveu, entre autres. En Belgique, Depireux Jr ne manque pas d’interlocuteurs de choix parmi les coaches : Enzo Scifo, Marc Wilmots, Michel Preud’homme, Dominique D’Onofrio, Jean-François de Sart, Georges Leekens, Hugo Broos, Francky Dury, José Riga, Marc Grosjean, Albert Cartier, Eric Gerets, Emilio et Manu Ferrera ainsi que Georges Heylens.

Comédiens et sportifs

Eric est close d’ Alain Soreil, alias Albert Cougnet. Dans le même registre, il connaît personnellement Renaud Rutten. Dans le monde du sport, il a des complicités aussi bien avec des anciens comme Eddy Merckx, que son paternel avait connu à l’époque où il était actif au Racing-White, ou le coach de tennis, Julien Hoferlin.

par bruno govers – photos: reporters

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