LES NOUVEAUX STADES SONT-ILS TOUS DES SUCCÈS ? SUIVRE L’EXEMPLE DU BAYERN OU DE BÂLE

Nouveau stade ne rime pas toujours avec évolution sportive. Tour d’horizon européen des réussites et des échecs.

Anderlecht aura donc dans les prochaines années un nouveau stade et mise sur cet outil pour se développer et larguer la concurrence. Une nouvelle enceinte rime en effet avec nouvelles recettes (plus de spectateurs, hausse du prix des billets, plus de points de restauration, plus de buvettes, plus de repas VIP) mais génère également de nouveaux coûts (entretien, remboursement du prêt, etc). Et surtout, cela ne garantit pas le succès. En France, Le Mans l’a vécu à ses dépens. En connaissant une relégation l’année même où le nouveau stade, le MMArena, devait être inauguré, Le Mans a trainé cette nouvelle enceinte comme un boulet. En 2013, soit à peine huit ans après la décision de construire un nouveau stade, le club était placé en redressement judiciaire.

Sport/Foot Magazine a analysé quelques exemples de nouvelles érections de stade dans l’Europe entière depuis 15 ans pour voir si celles-ci avaient généré un développement des clubs en question. Une comparaison qui n’est pas toujours facile à faire, tant les modèles de financement et d’utilisation diffèrent. Entre un partenariat privé-public (qui limite les coûts et les risques pour le club mais qui ne lui permet pas d’être propriétaire du stade) et le 100 % privé (qui est beaucoup plus onéreux pour les clubs mais qui génère beaucoup plus d’argent), un modèle ne s’est pas encore imposé.

PAYS-BAS – EUROBORG DE GRONINGEN

CAPACITÉ : 22.500 places

INAUGURATION : 2006

FINANCEMENT : 45,5 millions d’euros partagés entre partenaires privés, la commune et le club. Le stade appartient à un conglomérat dont le principal actionnaire est la commune.

MOYENNE DE SPECTATEURS : Elle est passée de 12.000 en 2005 à plus de 22.000 en 2012

LOYER : 1,5 million

EST-CE UN SUCCÈS ? Oui car Groningen a pensé son stade comme un complexe multifonctionnel avec cinéma, une école, un casino, un supermarché, des restaurants et cafés et bien sûr l’antre du club local, le FC Groningen. On se retrouve ici avec l’exemple d’un stade pas trop cher, qui contraste très fortement avec l’ancien stade très vétuste et qui propose une large gamme de services. En pensant le stade à dimension humaine, Groningen ne pouvait pas trop se tromper. Certes, ce type de choix limite la croissance du club, qui, s’il connaît une forte évolution, est vite à l’étroit dans ses installations. Mais cela limite également les risques et se base également sur les réalités, tant sportives que géographiques. Groningen n’a pas vocation à concurrencer le Real, la Juventus ou Manchester United. Et le club se situe dans une zone géographique restreinte. La ville ne compte qu’un peu moins de 200.000 habitants et la région ne regroupe que 575.000 habitants. Cependant, le loyer grève le budget du club qui a indiqué une perte de 2 millions en 2014.

INCIDENCES SPORTIVES : Alors que le club flirtait plus qu’à son tour contre la relégation, le club aujourd’hui lutte pour les places européennes, chaque saison (3e en 2006, 6e en 2007 et 2011 et 5e en 2014).

GRONINGEN A-T-IL FRANCHI UN PALIER ? Oui

FRANCE – STADE PIERRE MAUROY DE LILLE

CAPACITÉ : 50.186 places

INAUGURATION :2011

FINANCEMENT : PPP (partenariat privé-public). Ce stade a coûté 420 millions d’euros

MOYENNE DE SPECTATEURS : Aujourd’hui, il y a 30.000 abonnés dans le Grand Stade. Mais le taux de remplissage du stade n’est que de 72 %.

LOYER : Comme le LOSC ne possède pas le stade, il paie un loyer au promoteur de 4,5 millions d’euros les cinq premières années, puis de 5,2 millions d’euros à partir de la sixième année.

EST-CE UN SUCCÈS ? Non. Au lieu des 10 millions espérés, le stade ne rapporte qu’un million d’euros au LOSC par an. Le prix des places est une des explications. Le club nordiste avait tablé dans ses prévisions sur des prix moyens aux alentours de 24 euros. Or, le prix moyen est actuellement compris entre 16 et 17 euros. Le club a en effet estimé qu’il ne pouvait pas dépasser ce prix moyen s’il voulait que le public se déplace en masse et garnisse le stade. Les coûts annexes sont également beaucoup plus importants que prévu : le nombre de stewards, l’encadrement pour la sécurité ou les prestations VIP ont explosé. Le stade a également été mal pensé sur le plan architectural. Il devait accueillir des événements indoor mais quand le stade est fermé, il laisse encore passer trop d’air. Ainsi, la finale de la Coupe Davis s’est déroulée sous 12°. Et comme les stars internationales ne se déplacent que si la salle est chauffée à 23°, certains concerts ont été annulés. Il n’y a donc pas assez d’événements. Ce manque à gagner préoccupe seulement le promoteur qui gère le stade et les collectivités publiques, et donc pas directement le LOSC mais il y a quand même des répercussions sur le club de foot qui, en aucun cas, ne peut négocier, par exemple, une baisse de son loyer.

INCIDENCES SPORTIVES : Lille a été champion dans son ancien stade. Et depuis lors, le club lutte chaque année pour une place européenne.

LILLE A-T-IL FRANCHI UN PALIER ? Non

FRANCE – STADE DU HAINAUT DE VALENCIENNES

CAPACITÉ : 24.926 places

INAUGURATION : 2011

FINANCEMENT : PPP (partenariat privé-public). 75 millions l’enceinte, 100 millions avec les abords.

MOYENNE DE SPECTATEURS : 20.000 en L1, péniblement 10.000 cette saison-ci en L2. Néanmoins, l’arrivée du nouveau stade a permis à VA de battre son record d’abonnés (10.000 en 2013).

LOYER : Comme c’est Valenciennes Métropole, la région, qui est propriétaire du stade, le club de Valenciennes doit payer un loyer de 1,7 million par an.

EST-CE UN SUCCÈS ? Ce n’est pas un gouffre financier. L’erreur de VA est d’avoir budgétisé en tablant sur, au pire, une 16e place en L1. Or, le club est descendu et évolue aujourd’hui en L2. Voilà pourquoi le club connaît actuellement des problèmes financiers. Le stade a été conçu à taille humaine – il n’y a pas eu de folie des grandeurs – et est très pratique et chaleureux. Il est considéré comme un exemple en termes de rapport qualité/prix. Par contre, à cause d’une plainte de riverains qui relevaient l’absence d’étude d’impact sonore, le stade ne peut accueillir des concerts. Perte donc pour le propriétaire.

INCIDENCES SPORTIVES : Le club est descendu en D2 !

VALENCIENNES A-T-IL FRANCHI UN PALIER ? Non

FRANCE – ALLIANZ RIVIERA DE NICE

CAPACITÉ : 35.624 places

INAUGURATION : 2013

FINANCEMENT : 245 millions en PPP (dont 69 millions de subventions publiques), la ville paie une redevance de 10 millions d’euros par an. Et tout cela pour un stade dont elle ne sera propriétaire que dans 26 ans !

MOYENNE DE SPECTATEURS : 15.000 spectateurs supplémentaires la première année, soit deux fois plus de spectateurs que dans l’ancien stade du Ray. Aujourd’hui, l’OGC Nice a une moyenne de 19.000 spectateurs (contre 10.000 dans l’ancien stade du Ray).

LOYER : 1 million par an + une part variable en fonction du nombre de spectateurs. Total estimé entre 3 et 4 millions. Mais dans les faits, la ville de Nice a laissé tomber la part variable, l’OGC Nice ne devant finalement s’acquitter que de 1,8 million par an.

EST-CE UN SUCCÈS ? Des coûts de plus en plus élevés pour la ville et un taux de remplissage assez faible (54 % cette saison-ci, 69 % en 2013-2014) font de ce stade celui qui pèse le plus sur les impôts des habitants. Le naming du stade a rapporté 16 millions en neuf ans. Mais encore une fois, l’OGC Nice ne pourra pas profiter pleinement de toutes les ressources de ce stade puisqu’il n’en est pas propriétaire. Sa marge de manoeuvre se situe uniquement sur les recettes billetterie (nombre de spectateurs et prix des places). En restant dans son ancien stade, le club était condamné à mourir à petit feu. Ce nouveau stade lui permet donc de survivre à long terme et de s’inscrire sur la carte de la France du foot puisque l’Allianz Riviera va accueillir l’EURO 2016.

INCIDENCES SPORTIVES : 17e et 11e depuis l’arrivée du nouveau stade.

NICE A-T-IL FRANCHI UN PALIER ? Oui et Non

ALLEMAGNE – ALLIANZ ARENA DE MUNICH

CAPACITÉ : 71.000

INAUGURATION : 2005

FINANCEMENT : 346 millions d’euros sous fonds privés. Ils seront remboursés par le Bayern pour 2020 !

MOYENNE DE SPECTATEURS : 69.000

LOYER : Aucun. Aujourd’hui, le Bayern est le seul propriétaire du stade depuis qu’il a racheté les parts de Munich 1860 en 2008. Rien que le naming du stade rapporte chaque année 6 millions d’euros.

EST-CE UN SUCCÈS ? Clairement oui. Sans doute le plus beau succès d’un nouveau stade. Le Bayern a pris un risque (mesuré dans un premier temps puisqu’il le partageait avec l’autre club de la ville, Munich 1860) mais cela a payé. Avec ses nombreux espaces de restauration, l’Allianz Arena est une véritable machine à argent. Ce stade, grâce à son image collective devenue une marque mais aussi grâce à son taux de remplissage exceptionnel (98 %), a permis au club de revoir à la hausse tous les contrats de sponsoring. Les 32 partenaires du Bayern ont tous voulu avoir une des 106 loges de l’Allianz et ont dû sortir le porte-monnaie pour cela (Adidas et Deutsche Telekom déboursent 300.000 euros pour une loge !). Toutes les loges sont occupées et une liste d’attente de plusieurs années existe, tant les sponsors se pressent. A ce prix-là, les loges sont occupées en semaine également, pour des séminaires ou des conférences. Le dug-out (et ses sièges chauffants) a été financé par la compagnie aérienne Lufthansa. Le plan économique a été pensé aussi pour les supporters (une zone sans siège est réservée au kop, l’acoustique a été étudiée pour les chants des supporters, limitation des files d’attente aux bars grâce à un système de carte).

INCIDENCES SPORTIVES : Depuis l’inauguration de ce stade, le club n’a cessé de grandir et n’a plus d’équivalent en Bundesliga. Il a également remporté la Ligue des Champions en 2013.

LE BAYERN A-T-IL FRANCHI UN PALIER ? Oui

ALLEMAGNE – COFACE ARENA DE MAINZ

CAPACITÉ : 34.034 places

INAUGURATION : 2011

FINANCEMENT : 60 millions d’euros, pris principalement à charge des collectivités. Les frais de construction et de planification en eux-mêmes s’élèvent à 45 millions, dont 32 millions sont payés par le Land de Rhénanie-Palatinat et la ville de Mayence. Le Land et la ville prennent également à leur compte les 15 millions d’euros nécessaires pour le développement d’un centre commercial attenant au stade, et d’un parking de 1200 places. Le club de Mainz 05 apporte 7,5 millions de capitaux propres.

MOYENNE DE SPECTATEURS : L’ancien stade ne pouvait contenir que 18.000 spectateurs. L’arrivée de la nouvelle enceinte a dopé la fréquentation. Avec une moyenne de 33.000 spectateurs en 2012 et 31.000 en 2014, le stade est occupé entre 97 % et 91 %.

LOYER : Mainz 05 paye un loyer en fonction de sa division : 3,3 millions d’euros par an si le club est en Bundesliga, et 2,3 si le club descend en D2.

EST-CE UN SUCCÈS ? Oui. Le club ne s’est pas endetté et a vu à sa juste mesure. Mainz 05 est devenu un modèle de bonne gestion économique puisque le club a généré un chiffre d’affaires de 68,3 millions d’euros en 2012 et 68,4 en 2013, avec un profit de 7,5 millions en 2012 et de 8,3 millions la saison suivante, grâce notamment aux rentrées du stade.

INCIDENCES SPORTIVES : Il ne faut pas oublier que Mainz 05 n’a retrouvé la Bundesliga qu’en 2009. Depuis la livraison du stade, le club a terminé 13e, 13e, 7e et 11e cette saison. Pas de quoi crier au génie mais désormais, on prend ce club au sérieux du côté allemand.

MAINZ 05 A-T-IL FRANCHI UN PALIER ? Oui mais à confirmer.

ALLEMAGNE – BORUSSIA PARK DE MÖNCHENGLADBACH

CAPACITÉ : 54.000 places

INAUGURATION : 2004

FINANCEMENT : 87 millions d’euros. La ville a pris en charge 35,8 millions d’euros alors qu’un consortium de banques (SEB Bank, Stadtsparkasse Mönchengladbach, Deutsche Kreditbank Berlin) a prêté 43,45 millions d’euros garantis par le Land de Rhénanie-Westphalie. Le club fournissait 7,65 millions d’euros en fonds propres.

MOYENNE DE SPECTATEURS : 50.000 spectateurs. Alors que le Bokelberg, l’ancien stade ne pouvait contenir que 34.000 places, l’affluence ne pouvait que grimper. Avec 50.000 personnes de moyenne, le Borussia Mönchengladbach fait partie du Top-10 européen en termes d’affluence.

LOYER : Le Borussia doit payer un loyer de 5,5 millions d’euros.

INCIDENCES SPORTIVES : Depuis l’érection du stade, le Borussia a connu une descente en 2007 mais depuis sa remontée l’année suivante, le club a grandi, ne quittant pas le top-8 sur les quatre dernières années, dont une accession en Ligue des Champions en 2012 et en 2015.

LE BORUSSIA A-T-IL FRANCHI UN PALIER ? Oui.

ITALIE – JUVENTUS STADIUM DE TURIN

CAPACITÉ : 41.000 places

INAUGURATION : 2011

FINANCEMENT : Aujourd’hui, la Juventus est l’unique équipe de Serie A propriétaire de son stade. Le financement a été assuré par trois sociétés : SportFive Italia a acquis pour 75 millions les droits d’image du nouveau stade, L’institut pour le Crédit Sportif qui a octroyé à la Juventus un prêt de 50 millions d’euros remboursable en 12 ans, et NordiConad qui a donné 20 millions d’euros pour gérer le centre commercial proche du stade.

MOYENNE DE SPECTATEURS : 38.553

LOYER : Non. Le club doit simplement rembourser son emprunt.

EST-CE UN SUCCÈS ? Oui. Lors de sa première année, le nouveau stade a généré une hausse des recettes de 23,5 millions d’euros et un bénéfice de 9 millions d’euros (soit une hausse de 20 %). Pourtant, beaucoup de voix s’étaient élevées en Italie contre le nombre peu élevé de places. Beaucoup espéraient un stade de 60.000 places pour concurrencer les cadors européens et reprochent à la Juventus d’avoir été trop timide dans son investissement. Cependant, aujourd’hui, on souligne le grand taux de remplissage du stade. Une capacité plus grande n’aurait pas permis au club d’élever ses tarifs (ce qu’il a pu faire avec un stade de 41.000 places)

INCIDENCES SPORTIVES : Championne les quatre dernières années, la Juventus peut, grâce à son stade, rivaliser avec les meilleures équipes européennes, et a atteint la finale de la Ligue des Champions en 2015.

LA JUVENTUS A-T-ELLE FRANCHI UN PALIER ? Oui

SUISSE – STADE DE LA PRAILLE DE GENÈVE

CAPACITÉ : 30.000 places

INAUGURATION : 2003

FINANCEMENT : 115 millions d’euros. 57 millions d’euros à charge des collectivités, le reste sous souscription, ou grâce à la location du terrain du centre commercial à la société Jelmoli. Le stade appartient à une Fondation (FSG), dont font partie des acteurs publics et privés.

MOYENNE DE SPECTATEURS : 4.000

LOYER : Il ne cesse de descendre suite aux tracas financiers du Servette, passant de 225.000 euros à 127.000 euros par an.

EST-CE UN SUCCÈS ? Non, le stade est un gouffre financier pour le Servette alors qu’il n’en est même pas propriétaire. Dix ans après sa naissance, il faudrait encore 10 millions d’euros pour que le stade génère des revenus. C’est tellement cher que le Servette, qui ne peut supporter de tels coûts, pourrait déménager à Carouge. Certains politiciens ont même proposé de raser le stade. Dès le départ, le projet est foireux puisqu’on a tout de suite évoqué un stade de 30.000 places alors que le Servette, alors en D1, ne jouait que devant 5.000 personnes.

INCIDENCES SPORTIVES : Le Servette de Genève est en D2 suisse et au bord de la faillite, il a été rétrogradé administrativement, pouvant disparaitre à tout moment.

LE SERVETTE A-T-IL FRANCHI UN PALIER ? Non

SUISSE – SANKT JACOBSPARK DE BÂLE

CAPACITÉ : 40.000 places

INAUGURATION : 2001 et agrandi en 2008

FINANCEMENT : Le complexe a coûté 230 millions d’euros, dont 47 millions pour le stade et 28 millions pour les espaces VIP, financés totalement par le privé. Aujourd’hui, c’est la société coopérative du stade qui est propriétaire de tout le complexe du Jacobspark. Le stade représente 80 % du complexe et est entièrement privé, exploité par Basel United AG. Le FC Bâle a un contrat de location, et depuis 2012 détient aussi 52 % de l’entreprise qui gère le catering.

MOYENNE DE SPECTATEURS : 20.060 (soit 8.000 de plus qu’avant la construction du stade)

LOYER : Près de 2 millions d’euros. En plus de la location, le FC Bâle doit s’acquitter d’une taxe sur les coûts engendrés par les matches.

EST-CE UN SUCCÈS ? Le nouveau stade génère assez de revenus pour couvrir les frais d’exploitation. Le stade comprend un centre commercial, des espaces VIP mais également un home. Lors de son érection, il s’agissait du premier stade multifonctionnel de Suisse. Le stade est rentable aussi grâce aux activités : les espaces VIP sont occupés pour 600 événements par an ; il y a également 300 visites de stade par an. Le stade pourrait accueillir davantage de concerts mais la coopérative n’en voit pas l’intérêt tant que le FC Bâle continue à garnir le calendrier (grâce notamment à sa présence européenne).

INCIDENCES SPORTIVES : Bâle a conquis 10 de ses 18 titres de champion depuis l’arrivée du nouveau stade et atteint les 1/8e de finale de la Ligue des Champions et les demi-finales de l’Europa League.

LE FC BÂLE A-T-IL FRANCHI UN PALIER ? Oui

PAR STÉPHANE VANDE VELDE ? PHOTOS BELGAIMAGE

L’Allianz Arena est une véritable machine à argent pour le Bayern.

Le Stade de la Praille est un gouffre financier pour le Servette.

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