© BELGAIMAGE

Les losers

1. Marc Coucke

Marc à l’ombre

Il se voyait déjà en haut de l’affiche, en pleine lumière, à la tête du plus grand club belge. Hem hem… Anderlecht n’est plus qu’un pauvre tortillard rouillé sur les rails de la Pro League. Très vite après la reprise, il s’est plaint d’avoir découvert des cadavres dans les placards. Les fans, eux, se plaignent de ne voir que des fantômes sur la pelouse. Est-ce que j’ai pas raison ? Oui tu as raison. Anderlecht, Anderlecht, Anderlecht moribond.

2. Mehdi Carcela

Le pied qui dort

Comment passer, en un an, de meilleur joueur des play-offs et de candidat Soulier d’Or à joueur complètement anonyme ? Il a trouvé la recette chez ses potes de Droixhe, sans doute. Sa saison en trois moments : la mauvaise tête à la reprise pour des histoires de sous et de transfert ; l’absence à la soirée du Soulier d’Or (il se serait endormi au pire moment), des PO sans relief. Pour sûr, il quittera à nouveau Sclessin cet été. Par la toute petite porte cette fois.

3. Suisse-Belgique

Coup de raclette

Ah, on allait aller très loin dans cette Ligue des Nations. Pensez donc, un demi-finaliste du Mondial qui se retrouve dans une petite poule avec les valeureux Islandais et les braves Suisses. Tout a fonctionné comme prévu. Jusqu’à cette terrible soirée à Lucerne. De 0-2 à 5-2 en moins de 70 minutes. Le retour triomphal à Bruxelles, la Grand-Place et tout ça, c’était il y a un an. Un siècle. Une éternité.

Felice Mazzù

Coach braqué

Il connaît les règles du jeu, c’est comme ça depuis qu’il a déposé sa valise à Charleroi. A chaque mercato, d’hiver ou d’été, on lui pique ses meilleurs joueurs. Money money money. Tu sais ça quand tu travailles avec un Bayat. Cette saison, ça a été le tour de Rezaei. Puis Benavente. Et il aurait dû continuer à faire des miracles ? C’étaient les braquages de trop. Et on a carrément une direction qui voudrait lui mettre les mauvais résultats sur le dos.

Thierry Henry

Mauvaise roulette russe

Apprendre le métier de coach dans l’ombre de Roberto Martinez, ça c’est fait. Il le pensait, en tout cas. Et donc, il a sauté sur le contrat que l’AS Monaco lui proposait. Un flop total. Il n’a été qu’un intérimaire entre deux règnes de Jardim. Les patrons russes l’ont baqué sans pitié. Faut dire que ses résultats étaient désastreux. Il savait donner un coup de main aux Bleus, il n’a pas su le faire avec les gars du Louis II. Titi est sur le marché. Tout ça pour ça.

Radja Nainggolan

Radja comment déjà ?

Martinez qui ne prend pas Nainggolan pour aller en Russie ! Il est dingue le mec ? Quel autre coach oserait se priver du premier pilier de la Roma ? Une demi-finale plus tard, quelques frasques extra-sportives plus tard – toujours la même chose, sauf qu’il les fait maintenant à Milan -, le plus génial rebelle du foot belge n’est plus vu que comme un OVNI. Bob a mieux en magasin. Mieux et en plus sage. Et si Wilmots avait eu raison avant tout le monde ? Rien que sur ce coup-là en tout cas.

Yannick Ferrera

Chute libre

Etre viré par le Standard, tu sais là contre, comme on dit chez lui à BXL. Etre éjecté ensuite par Malines, c’est déjà moins drôle. Puis être baqué par Waasland-Beveren… euh comment dire ? Une carrière d’entraîneur se construit étape par étape. La sienne se déconstruit. Etape par étape. Il n’y a pas si longtemps, il clamait qu’il était prêt pour un grand club. Il y arrivera peut-être un jour. Pas à pas. Mais il repart de loin.

Luc Devroe

Nique ta mer

Il a osé ! Abandonner Ostende au milieu des flots. Pour suivre son patron Coucke à Anderlecht. Question de solidarité, d’amitié et tout ça. Solidarité, mon oeil ! Il a vite été le premier fusible que Saint-Marc a fait sauter. Seul responsable d’un recrutement mauve miteux et calamiteux, askip. Est-ce que le duo Verschueren – Arnesen fait maintenant du meilleur boulot ? Laissez-nous trois minutes pour répondre. Le temps qu’on rigole un bon coup.

Gert Verheyen

Vu à la télé

Dans la foulée d’une carrière qui a laissé un souvenir précis (le footballeur assez limité qui réussit un parcours remarquable, un point commun qu’il partage avec Van Buyten par exemple), il était devenu un consultant télé très bien vu en Flandre. Un phrasé clair, un oeil perçant, des analyses pertinentes. Tout ça devait l’aider dans sa première expérience de coach en club. Comme quoi il n’y a pas de règle. Son passage pour une partie de saison à Ostende laisse un souvenir précis. Moins positif.

Orlando Sá

Sá va plus

L’année passée, le Standard réussissait une affaire en or. Son attaquant vedette transféré pour un pactole en Chine, et quand même le titre de vice-champion et la Coupe sans lui. Perfeito. Nouveau business historique quand il est revenu pour rien en été ? Pas si simple. Ça aurait été historique si les Rouches avaient récupéré le vrai Orlando. Mais là, on a l’impression que c’est seulement un pâle sosie. Etat de forme, confiance, temps de jeu, efficacité : tout est proche de zéro.

Mehdi Carcela
Mehdi Carcela© BELGAIMAGE
Suisse-Belgique
Suisse-Belgique© BELGAIMAGE
Felice Mazzù
Felice Mazzù© BELGAIMAGE
Thierry Henry
Thierry Henry© BELGAIMAGE
Radja Nainggolan
Radja Nainggolan© BELGAIMAGE
Yannick Ferrera
Yannick Ferrera© BELGAIMAGE
Luc Devroe
Luc Devroe© BELGAIMAGE
Gert Verheyen
Gert Verheyen© BELGAIMAGE
Orlando Sá
Orlando Sá© BELGAIMAGE

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire